Buteur lors du succès face à Rodez (1-0), Cheick Timité se veut particulièrement évasif au sujet des ambitions de l’Amiens SC sur cette fin de saison. Sans vouloir évoquer les ambitions du vestiaire, l’attaquant amiénois affirme néanmoins aborder le déplacement à Clermont comme une finale. Entretien.
Face à Rodez, vous avez marqué votre premier but depuis quatre mois. On imagine que ça fait du bien sur le plan de la confiance
Ça fait toujours du bien de marquer, qui plus est quand ça donne la victoire à l’équipe. Je ne dirais pas que c’est un but de délivrance mais plutôt un but qui a fait du bien à toute l’équipe. On appréhendait un peu le retour à la compétition, après trois semaines sans jouer, on se posait beaucoup de questions sur le rythme qu’on allait pouvoir mettre. On n’a pas pris beaucoup de plaisir mais l’essentiel était les trois points.
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Ce match confirme qu’il y a eu un déclic dernièrement ?
Personnellement, j’ai toujours dit que ça se passait bien au sein du groupe et ça allait finir par aller dans le bon sens au niveau des résultats, que le travail allait finir par payer. C’est un groupe qui a toujours été ensemble, même si parfois il y a des trucs qui sortent. J’ai toujours dit que nous étions une vraie équipe. On a été dans le dur à un moment de la saison mais on savait que nous allions passés un cap. Il y a eu deux vagues durant la saison, à chaque fois on a été en difficulté avant d’être meilleurs. A chaque fois, on a su enchaîner derrière un moment de galère.
Dans quel état d’esprit abordez-vous ce match à Clermont ?
On y va pour jouer au football, on n’y va pas en mode maintien ou en mode montée. L’objectif est de prendre du plaisir et d’en donner aux supporters amiénois.
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Certains de vos coéquipiers n’hésitent pas à parler de montée ou bien d’objectif de 100% de victoire jusqu’à la fin de saison…
Je vous ai toujours dit qu’ici, en conférence de presse, je dirais toujours ce que j’ai envie de dire, ce que je pense, mais que je ne parlerais jamais de ce qu’il se dit dans le vestiaire. Je dirais donc qu’on a huit finales à jouer, si on gagne tout tant mieux. Ce ne sont pas des matches amicaux qu’il nous reste.
Quand on parle de finale, c’est qu’il y a un objectif derrière…
Peut-être (rires). Mais je ne vous dirais pas si c’est le cas.
Il vous reste six matches à jouer sur les 18 prochains jours. Etes-vous prêt pour cet enchaînement ?
Je préfère les matches aux entraînements. Si on pouvait jouer tous les jours, ça ne me poserait pas de problème. Depuis qu’on est petit, on joue au football. Je pense donc que ça va aller, on va s’adapter.
Propos recueillis par Romain PECHON
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