Dans la souffrance mais avec une résistance honorable, Amiens est revenu d’Angers avec un bon match nul (1-1). De quoi satisfaire Chadrac Akolo, entré en fin de partie. Entretien.
Chadrac, vous êtes satisfait du point pris ou déçu d’avoir été rejoints en fin de match ?
Forcément, quand il y a 1-0 et qu’on se fait rejoindre au score, le résultat s’apparente un peu à une déception. Il y avait les occasions pour faire mieux mais on a vécu ce genre de match en début de saison et on prenait les buts qui coûtaient cher, notamment à Nice. Ce match prouve qu’on a grandi sur cet aspect. Il faut travailler sur ces bases-là et ne pas négliger ce point pris à l’extérieur.
Vous avez su lutter à chaque instant de la rencontre…
C’est ce qu’il nous faudra tout au long de la saison. On sait qu’on va souffrir, qu’on va devoir lutter dans la difficulté, et il faut être capable de prendre ce genre de point. Encore plus contre les équipes du haut du classement, comme c’était le cas d’Angers ce soir (samedi). Je trouve qu’on progresse à chaque sortie.
Avez-vous douté après l’égalisation angevine ?
Absolument pas. On a fait ce qu’il fallait, en gardant bien le ballon. On a prouvé qu’on pouvait garder la tête froide après avoir encaissé un but. Il ne faut vraiment pas minimiser ce point pris et le chemin parcouru par l’équipe.
A titre personnel, comment vous sentez-vous ?
Je me sens de mieux en mieux mais il ne faut pas brûler les étapes. Le coach et le staff gèrent mon retour de blessure, sachant que j’ai joué un peu blessé au début de la saison. Je joue quelques minutes en fin de match et je sais que ça ira de mieux en mieux. Je suis un joueur d’équipe et j’accepte les choix du coach.
Propos recueillis par notre envoyé spécial Romain PECHON à Angers