Invité de l’émission le Canal Football Club, Lucas Chevalier est revenu sur son incroyable ascension depuis deux ans. Ne cachant pas ses ambitions, l’actuel troisième gardien de l’équipe de France a eu le droit aux éloges de Mickaël Landreau, consultant pour la chaîne cryptée et ancien gardien de but du LOSC. Morceaux choisis.
Un buzz Lucas Chevalier ?
« Forcément. Je pense que la Champions League joue beaucoup, la performance personnelle et collective. On a gagné des matches parce que j’ai pu être performant, mais ce n’est pas moi qui met les buts. Cela compte aujourd’hui, c’est une étape importante si je veux progresser et passer des caps dans ma carrière. Je suis sur la bonne route et j’ai envie de performer, de laisser une trace, quand j’aurais raccroché les crampons. J’ai envie qu’on se souvienne de moi et être fier de ma carrière. Si je ne réussis pas à haut niveau, j’aurais des regrets. »
L’importance des gros matches dans sa progression
« Tout ce que je fais en Ligue des Champions a plus d’impact. Il faut gérer l’aspect émotionnel du match, du rendez-vous, des enjeux. J’ai toujours eu cette insouciance, qui me permet de reproduire ce que je faisais en Ligue 2 à Valenciennes. Forcément, le grand public le voit plus et ça me permet d’avancer dans ma carrière. »
Son leadership
« Je suis quelqu’un d’assez calme et concentré. Je gère bien mes émotions, mais pas encore assez bien. Je pense que je peux encore plus prendre la parole. J’ai encore besoin de grandir personnellement, pour pouvoir revendiquer des choses. Maintenant, je sens que je suis écouté quand je fais ma remarque dans le vestiaire. Maintenant, je suis peut-être encore un peu trop concentré sur moi. »
Mickaël Landreau : « Cela fait deux ans qu’il passe des caps monstrueux«
« C’est déroutant, parce qu’il donne l’impression que c’est facile en Ligue 2, en Ligue 1 et en Ligue des Champions. Par expérience, je sais que tout est plus compliqué, en plus en jouant tous les trois jours. C’est souvent là qu’il y a de l’écart entre les gardiens et les joueurs. Cela fait deux ans qu’il passe des caps monstrueux, dans la concentration, la fatigue, l’enchaînement des performances. Qu’il garde le plus longtemps son insouciance, mais il est surprenant sur ces aspects-là. Je n’arrive pas à l’identifier à quelqu’un d’autre. Il a sa personnalité, c’est Lucas Chevalier ! On sent qu’il est connectés avec ses partenaires. Il vit pleinement à fond, il n’a pas peur. Il a naturellement du leadership. Il a de la personnalité, il n’a pas peur d’aller au duel. »
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport