Très bon en première mi-temps, moins étincelant dans le deuxième acte, le RC Lens a été poussé aux tirs aux buts (1-1) par le FC Lorient mais s’en est sorti et verra les quarts de la doyenne des compétitions. Découvrez nos notes après cette rencontre comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe de France
Les satisfactions
Jean Onana (6) : Il avait la lourde tâche de remplacer Kevin Danso dans le coeur de la défense à trois, il a pleinement réussi sa mission. Malgré des premières minutes un peu difficiles, à l’image d’une passe en retrait très dangereuse sur Jean-Louis Leca, l’habituel milieu de terrain a vite monté le curseur, s’affirmant comme un « libéro » plus que crédible. Relanceur intéressant, il a réussi plusieurs interventions de qualité pour couper des offensives lorientaises. Intérim réussie.
Jonathan Gradit (6) : Seul membre habituel du trio défensif du RC Lens à être titulaire à Lorient, Jonathan Gradit a été à son niveau habituel. La « perceuse » a de nouveau trouvé de très bonnes lignes de passe, a cassé des lignes mais a surtout parfaitement fait le travail sur le plan défensif, que ce soit en défense placée ou sur les contres des Merlus. Une nouvelle copie très propre.
Adrien Thomasson (6) : Il n’a certainement pas été le joueur le plus « flashy » du collectif artésien mais il a été un des plus précieux. De par sa maîtrise technique, sa lecture de jeu mais surtout son activité incessante – aussi bien offensivement que défensivement – Adrien Thomasson a été intenable et difficilement gérable pour le milieu et la défense bretonne. Dans quasi tous les bons coups des siens, il a réalisé un match plus qu’intéressant et s’est rattrapé après un match relativement compliqué à Brest
Les notes
La déception
Loïs Openda (4) : Il a beaucoup donné, a couru, a parfois mis la défense lorientaise en difficulté par sa vitesse et son coup de rein, mais Loïs Openda n’a pas réussi énormément de choses au Moustoir. Pas dans un grand soir balle au pied, il n’a pas eu l’effet escompté sur les offensives lensoises, même s’il a été une menace sérieuse planant tout au long de ses soixante-dix minutes passées sur le terrain.