Complet et cohérent depuis le début de saison, au point de réaliser une impressionnante série de 21 matches d’invincibilité, le LOSC de Bruno Genesio n’en est pas pour autant infaillible et parfait. L’entraîneur lillois souligne un défaut majeur qui plombe son groupe depuis de longues semaines.
Bruno Genesio regrette la gestion de l’avantage au score
La saison passée, sous Paulo Fonseca, pour expliquer l’incapacité du LOSC à franchir un cap, le manque de sûreté défensive ou d’impact des remplaçants étaient régulièrement pointés du doigt. « Ils l’ont été, notamment sur la première partie de saison, remarque Bruno Genesio, son successeur, à propos des entrants, même si aucun n’a par exemple marqué en Ligue 1 depuis octobre (Mohamed Bayo, à Lens). Je ne dirais pas ça, au contraire. » L’entraîneur du LOSC, qui semble avoir transfiguré les Dogues dans leur approche mentale, estime plutôt que « notre axe de progression se situe dans notre capacité à garder un score ».
« Je repense à Nantes (1-1) où on menait 1-0 sans faire un très grand match, exemplifie-t-il. Ce sont des matches où on doit être capable de gagner 1-0. Il y en a eu d’autres où on a mené au score avant de perdre des points un petit peu bêtement (Strasbourg, Montpellier, Nice, Lyon, ndlr) par manque de rigueur, de concentration ou de constance dans notre jeu. Ce sont des points qui peuvent nous coûter cher, c’est surtout là-dessus où on doit progresser. Mais on a un aussi effectif assez jeune et un calendrier chargé, ce qui peut peut-être expliquer ces sauts de concentration qui peuvent nous coûter cher dans un match. » La réception de Saint-Étienne, qui a l’habitude d’encaisser le premier but avant de revenir au score – trois fois sur les quatre premiers matches d’Eirik Horneland -, sera un test grandeur nature.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
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