Adepte de l’utilisation des jeunes joueurs partout où il est passé, Bruno Genesio reproduit le même schéma depuis son arrivée au LOSC. Une vision régie par le modèle de fonctionnement économico-sportif du club, mais qui convient parfaitement à l’entraîneur lillois.
Bruno Genesio idéal pour le projet du LOSC ?
Au LOSC, Bruno Genesio n’est pas débarqué en terrain inconnu. D’une part parce qu’Olivier Létang a pris le temps de lui présenter le projet au début de l’été, et d’autre part car le technicien de 58 ans est un fin connaisseur de ces clubs où la valorisation d’actifs via la formation et la post-formations est la ligne directrice sportive et économique. Depuis près de 10 ans, à Lyon ou à Rennes, l’entraîneur lillois a expérimenté ces politiques, s’en est accommodé et a fait ses preuves.
« L’utilisation de jeunes joueurs n’est pas une contrainte, mais un choix, a-t-il expliqué ce vendredi en conférence de presse. Il ne faut pas se le cacher, financièrement, c’est plus simple de former des jeunes plutôt que d’en acheter d’autres de l’extérieur à des prix très importants. La formation est un pilier du club. Il y a aussi l’apport de très jeunes joueurs qui arrivent en post-formation de l’extérieur. » Outre l’émergence d’un Ayyoub Bouaddi, joyau de Luchin, avant que d’autres ne suivent, le LOSC a effectivement renforcé sa rotation par le « recrutement de très jeunes joueurs en Belgique ou aux Pays-Bas », comme Matias Fernandez-Pardo (19 ans, La Gantoise), Ngal’ayel Mukau (20 ans, Malines) ou encore Osame Sahraoui (23, Heerenveen).
« Ils sont encore très jeunes, mais ont déjà une petite expérience du haut niveau, indique Bruno Genesio. Il faut aussi les encadrer par des joueurs d’expérience et bien ancrés au LOSC, comme notre capitaine (Benjamin André), tout en étant capable de faire venir d’autres joueurs plus expérimentés à l’échelle internationale pour encadrer ces jeunes joueurs (Aïssa Mandi, Thomas Meunier, André Gomes…). C’est l’alliage de ces deux paramètres qui est très important. » Et qui a permis au LOSC de redresser la barre sur les plans sportif et économique depuis 2020.
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