Sur une folle série de 18 victoires (et un nul) en 19 matches, le PSG n’a jamais paru aussi fort depuis l’arrivée de Luis Enrique. Au point d’être la meilleure équipe de l’histoire du club de la capitale ? Benjamin André et Bruno Genesio s’épanchent sur la question avant de se déplacer au Parc des Princes, samedi (21h05).
Le PSG à son apogée ?
Toujours invaincu en Ligue 1, le PSG semble plus que jamais invincible sur la scène nationale. Depuis la mi-décembre, il a pris 25 points sur 27 possibles (un match nul contre Reims, 1-1, le 25 janvier), tout en remportant tranquillement le Trophée des champions (1-0), en se qualifiant pour la suite de l’aventure en Ligue des champions en disposant avec la manière de Manchester City en phase de ligue (4-2) et en désossant Brest en barrages (10-0 en cumulé). Sur les dix derniers jours, les Parisiens ont marqué pas moins de 17 buts en trois matches et paraissent inarrêtables avant de recevoir le LOSC.
Jusqu’à être la meilleure cuvée de l’histoire du PSG. « C’est difficile de se prononcer maintenant, tempère Benjamin André, capitaine lillois, avant de tisser des lauriers à son futur adversaire. C’est sûr que collectivement, c’est beaucoup plus structuré, ils font beaucoup plus les choses ensemble. Il y a aussi du talent et beaucoup plus de jeunesse. De là à comparer… Chaque année, Paris a une équipe hors-catégorie par rapport au reste (de la Ligue 1). » Et de conclure, dans un sourire : « Je leur laisse la comparaison entre eux ».
Avant, on disait que le PSG ne défendait qu’à six ou à sept. Là, on voit que c’est un vrai bloc qui attaque et défend ensemble.
Bruno Genesio, entraîneur du LOSC, à propos du PSG
Bruno Genesio s’est lui prêté au jeu. « Chaque période est différente, l’effectif est aussi constitué différemment, contextualise l’entraîneur du LOSC, déterminé à faire un coup au Parc. Ce qui se dégage de cette équipe, c’est un socle collectif plus fort avec et sans ballon. Des idées de jeu très ancrées chez le coach et donc chez les joueurs. On voit une vraie identité de jeu avec ballon et à la perte du ballon. Je pense que c’est l’année où on attend le moins du PSG en Coupe d’Europe, mais ça peut être la bonne année – même s’ils ont un très gros match en huitième (de Ligue des champions, face à Liverpool). Ils dégagent une certaine puissance avec ballon, mais aussi une certaine force collective quand ils le perdent qui est peut-être un peu nouvelle par rapport aux précédentes équipes dont on disait qu’elles ne défendaient qu’à six ou à sept. Là, on voit que c’est un vrai bloc qui attaque et défend ensemble. » Et qui devrait une nouvelle fois le démontrer face aux Dogues, ce samedi soir.
Source : LOSC
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
