Battu par le RC Lens (1-3), dimanche à l’occasion de la 30e journée de Ligue 1, Brest a eu du mal à digérer l’arbitrage de Benoît Millot, qui a accordé un penalty contestable aux yeux des Bretons.
Eric Roy ne comprend pas le carton rouge
Alors que Brest voulait se rapprocher du top 7 en poursuivant sa série positive, le club du Finistère s’est pris les pieds dans le tapis. Et tout a basculé en fin de première période lorsque Abdoulaye Ndiaye a repoussé de la hanche puis du bras la frappe d’Adrien Thomasson. Après recours à la VAR, Monsieur Millot finit par se déjuger en indiquant le point de penalty, en plus d’adresser un carton rouge au défenseur brestois. Déjà hors de lui en bord terrain, au moment de la décision, Eric Roy n’avait pas décoléré lors de son passage en conférence de presse.
« On nous parlait à un moment donné de problème de toucher une autre partie du corps avant de toucher la main. Là, c’est peut-être une loi qui a encore changé. Pourquoi pas, le ballon est touché par la main dans un deuxième temps et cela empêche le but. Siffler penalty, je peux comprendre. Après, il faut m’expliquer pourquoi tu mets un carton rouge. S’il y a une volonté manifeste d’empêcher le ballon de rentrer, je peux comprendre. Là, c’est un ballon à bout portant, il n’y a aucune volonté. Je trouve la sanction très dure. »
Une décision qui résulte visiblement de l’arbitre vidéo selon Eric Roy. « M. Grignore a décidé du sort du match, fustige l’entraîneur de Brest. Difficile à 12-13 contre 10, du coup. On nous a floué notre fin de saison. On a beaucoup d’interprétations contre nous ». Avant de se rendre à Marseille, dimanche prochain, Brest est désormais neuvième du championnat, avec sept points de retard sur Strasbourg (7e). « Tous ces événements contraires soldent notre fin de saison », conclut, amer, Eric Roy.
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