Après John Williams, qui a vendu l’effectif et Omar Daf qui a demandé le soutien des supporters, Bernard Joannin a, quant à lui, évoqué les ambitions de l’Amiens SC. Des objectifs impactés par la conjoncture économique actuelle du football français.
Droits télé et dépôts de bilan : le président plus frileux que jamais
Si Bernard Joannin a toujours été peu enclin à beaucoup dépenser, quitte à s’attirer les foudres des supporters, les récents événements ont, au moins pour cette fois, donné raison au frileux président de l’Amiens SC. « J’ai toujours plaisir à revenir chaque année vous saluer. Vous êtes toujours de plus en plus nombreux et pour moi c’est un réconfort très important. Car je vous le dis chaque année, être propriétaire d’un club professionnel actuellement est très compliqué. Je vais encore ouvrir cette parenthèse. L’année dernière, je l’avais ouverte avec le dépôt de bilan du FC Sochaux, qui était un club mythique ayant passé des dizaines d’année en Ligue 1. Et cette année, nous avons la malchance d’avoir encore un dépôt de bilan avec le club de Bordeaux. Un club qui a été champion de France, qui a été des dizaines d’années en Ligue 1. Cela vous montre la complexité de ce métier. «
Bernard Joannin a ensuite tenu à rappeler son amour pour ses racines et son club ainsi que sa volonté de faire plaisir aux supporters. « Vous le savez, j’ai plusieurs entreprises, principalement Intersport. Et je vous assure que le plus dur métier que j’ai à faire, c’est celui de propriétaire-président de club de football. Et les présidents-propriétaires qui défendent le territoire et l’esprit de leur région deviennent de plus en plus rares. Je serai avec vous tant que mes forces seront là. Car je pense que c’est très important pour vous que ces week-ends soit joyeux et gagnants. La Picardie, c’est notre région, je suis fier d’habiter cette région et je suis fier d’être le président de l’Amiens SC et de vous apporter, les week-ends, ces petits bonheurs indispensables à la vie.«
Le président de l’ASC a ensuite énuméré les raisons pour lesquelles le club laisse partir des joueurs sans en acheter d’autres, sans évoquer clairement le mercato. « Le monde du football va être très complexe. Vous avez vu dans la presse la baisse drastique des droits télé. Les droits télé sont 60% des ressources d’un club de football. Ça représentait pour l’Amiens SC près de 3,6 millions d’euros de revenu. Cette année, ces droits télé vont être rabotés d’1,6 millions d’euros pour l’Amiens SC. Le dépôt de bilan de Bordeaux nous impacte aussi. Nous y avions vendu Aliou Badji et ce dépôt de bilan fait que nous ne serons pas payés de la totalité de la somme. »
Bernard Joannin a ensuite affirmé sa volonté de ne pas faire de l’Amiens SC l’un de ces clubs au funestes destins. « Ces petites choses sont pour vous expliquer comment ce métier est complexe. Mais nous aurons tous à cœur, avec toutes nos équipes, à constituer une équipe de qualité malgré tout ces petits problèmes qui entravent notre route. J’ai parlé, durant le stage, à tous les joueurs. Je leur ai dit au combien le club mettrai un point d’honneur, tant que je serai là, à payer leur salaire. Jamais je ne laisserai jamais ce club tomber aussi bas que sont tombés Sochaux, que sont tombés Bordeaux et d’autres clubs. Et pour ça, il faut que nous soyons solidaires tous ensemble. «
Le président du club picard est ensuite passé au terrain, évoquant la nécessaire patience pour retrouver l’élite, notamment avec sa phrase devenue culte. « C’est sur le terrain que nous devrons batailler pour gagner notre place en Ligue 2. Parce que notre ambition première cette année sera le maintien. Il est trop facile de dire « je veux la Ligue 1 ». Bien sûr que tout le monde voudrait revivre cette aventure qu’ensemble nous avons vécu il y a quelques années. Bien sûr aussi, que ces choses peuvent revenir. Mais je le dis toujours, les victoires ne se décrètent pas. Les victoires se construisent, pas à pas, au travers des entraînements, au travers du mental. C’est aussi un message que j’ai passé aux joueurs au Touquet lors de ce stage. «
En conclusion de ce discours long de plus de six minutes, Bernard Joannin a haussé le ton, appelant ses joueurs à tout faire pour satisfaire la mission maintien. « Au centre de formation, au sein de nos équipes, nous avons des joueurs de talent. Ce qui fera la différence avec les autres équipes ; parce que, eux aussi ont des joueurs de talent ; c’est le mental ! C’est le mental qui nous fait gagner, ce ne sont pas les petits « grigris ». C’est le mental, l’esprit guerrier ! Et je peux vous assurer que je serai présent pour défendre cet état d’âme, ce surplus d’état d’âme qui fera la différence. Merci de votre présence et croyez en nous. Nous mettrons toute notre vigueur pour vous faire plaisir cette année ».
Simon VASSEUR
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport)
Attendons de voir, d’après les hautes sphères, un esprit guerrier devrait s’emparer et donner une âme à l’équipe !
C’est pas la L1 qu’on réclame, c’est du jeu, marre d’être la 16e attaque la saison passée.
Joyeux et gagnants week-end….. je note.
Donc, on devrait voir du jeu, des buts,….. et ne plus se faire hier au stade. On réclame juste ça…. du jeu, de l’ambition, de bons matchs…. même si on reste en L2
Evidemment c’est une grande chance d’avoir un chef de navire avec les reins solides et vrai Amiénois. Mais que c’est pénible aussi d’entendre la même chanson plaintive comme quoi c’est dur, ça coûte de l’argent, c’est terriblement difficile d’être président de club. Non les clubs de L2 ne vont pas diviser leur masse salariale par deux, non tous les joueurs de L2 ne vont pas être vendus à l’étranger, non le salaire moyen en L2 ne passera pas de 15000€ à 7500€. Et si Sochaux et Bordeaux sont tombés, tous les autres sont debout et recrutent, inutile de montrer des cas rares de mauvaises gestions pour justifier une totale frilosité qui pourrait mener en National.
C’est pour sa vous avais remonter les abonnement 20Euro de plus pour pas acheter de joueurs donc il fallait pas remonter d’abonnement si vous racheter pas de joueurs et il fallait vendre le clubs si vous êtes plus capable d’acheter de joueurs m
La malchance de voir Bordeaux coulé, alors que ce club n’ honore pas ces obligations !
Mdr ! ahah ! monsieur Joannin, on le savait déjà, le club n’a aucune ambition ! pas besoin de le dire ! Il est grand temps que vous vendez le club !!!!!
Parce qu une fois vendu, l Asc sera meilleur?
Ah bon…tiens…J ai hate alors…
Les salariés du club sont ils du meme avis?
Bla bla bla et bla bla bla….