Cadre de l’équipe de France entre 2018 et 2022, Benjamin Pavard a vu son statut quelque peu s’effriter ces dernières saisons. A tel point que l’ancien défenseur du LOSC n’a pas toujours été convoqué par Didier Deschamps ces derniers temps. A l’occasion d’un entretien accordé à l’Equipe, le joueur de l’Inter a réaffirmé son amour pour les Bleus.
Le changement de statut de Benjamin Pavard
Malgré l’absence de Jules Koundé, blessé, Benjamin Pavard n’a pas participé à la très prolifique demi-finale de Ligue des Nations entre la France et l’Espagne, jeudi soir. Au coup d’envoi, Didier Deschamps lui a préféré Pierre Kalulu, qui honorait sa première sélection, avant de lancer Malo Gusto pour la dernière demi-heure de jeu. Faut-il voir un nouveau désaveu à l’encontre du natif de Maubeuge, fragilisé chez les Bleus depuis la Coupe du monde 2022 ?
Cette absence d’utilisation pourrait davantage s’expliquer par l’état de forme de Benjamin Pavard, qui revient tout juste de blessure et qui n’a pas réellement rassuré en finale de Ligue des Champions contre le PSG, samedi dernier. Quoi qu’il en soit, l’équipe de France demeure très importante aux yeux du principal intéressé, qui a récemment évoqué son lien avec les Bleus à l’occasion d’un entretien accordé au quotidien l’Equipe.
Une relation dégagée avec Didier Deschamps ?
« Depuis novembre 2017 j’ai toujours été là, à part Covid ou blessure donc ne pas être appelé (courant 2024, NDLR), ça fait bizarre. Je regardais les matches à la télévision comme un supporter, mais il y avait un manque, a concédé Benjamin Pavard. J’ai continué à travailler, à être performant, et le coach m’a rappelé. J’ai un autre statut maintenant mais je suis là pour le groupe. Je m’y sens bien. Je fais partie des anciens et j’essaie d’être présent ».
Et si les rumeurs vont bon train autour d’une relation dégradée avec Didier Deschamps, Benjamin Pavard affirme avoir « envie de gagner un dernier trophée avec lui, avant qu’il parte ». Surtout, l’homme aux 55 sélections estime que « [son] histoire avec l’équipe de France n’est pas finie« . « Il y a des échéances importantes et je veux tout prendre. Le départ du coach n’a rien changé, rien du tout. Il mérite le respect de la France entière. Partout où il a été, il a gagné. Il nous reste encore la Coupe du monde à gagner. On est concentrés sur ces objectifs, on ne pense pas à l’avenir du coach ».
En attendant la Coupe du monde sur le continent nord-américain en 2026, l’équipe de France a en tout raté l’occasion de s’offrir une deuxième Ligue des Nations en s’inclinant contre l’Espagne, qui avait déjà été le bourreau des Bleus et de Benjamin Pavard un an plus tôt à l’Euro.
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
