« Libéré » d’une certaine concurrence de latéral droit après le prêt d’Akim Zedadka, Bafodé Diakité est un exemple de polyvalence. Pendant la préparation, il a évolué à plusieurs endroits de la défense. Sans concessions, il évoque ses partenaires, la condition physique ou encore l’adversaire de demain.
À titre personnel, vous avez marqué à Naples lors de la préparation. Racontez-nous ce moment…
Ouais. Quand on a l’occasion de marquer, ça fait toujours du bien. Ça fait plaisir, on a une victoire au bout donc l’équipe est contente. À titre personnel, c’est mon premier but dans ce nouveau club, en espérant le début d’une longue série.
Ce fut une longue préparation. Comment analysez-vous les 4-5 semaines qui se sont écoulées ?
Ça a été une bonne période, car comme vous l’avez dit, on n’a pas l’habitude d’avoir ce genre de préparation à ce moment-là de la saison. Un bon moment pour se retrouver et travailler sur les points à améliorer. Ça s’est bien passé, comme on a pu le voir dans les résultats. On a réussi à être efficaces sans prendre trop de buts, c’est ce que le coach nous demandait et on a réussi à le faire.
Que pensez-vous de ce Boxing Day « à la Française » ?
Justement, vu que c’est la première, je n’ai pas grand chose à dire. Mais on va voir ce que ça donne. Quand on regarde ce que ça donne avec les Anglais, ça passe bien. Pourquoi pas avec nous ?
Pendant la préparation, vous avez pas mal joué avec Edon Zhegrova devant vous. Qu’a-t-il de différent par rapport à Adam Ounas avec qui vous avez pu jouer avant la coupure ?
Adam, ça va plus être un joueur qui va demander le ballon dans les pieds, puis va aller percuter en un contre un les adversaires. Edon, lui, a aussi cette capacité, mais il peut aussi demander en profondeur. Des fois, je vois qu’il fait l’appel, donc je contrôle et je lui met devant. Alors qu’Adam, je sais que ce sera vraiment dans les pieds et après, on sait de quoi il est capable et il se débrouille.
On peut également parler de votre relation avec Jonathan Bamba, car vous avez été utilisé deux fois à gauche…
Elle n’est pas comme avec les deux joueurs d’avant. C’est une relation comme une autre, mais même mon placement par rapport à comment je joue avec Bamba, c’est différent. Mais on essaye de trouver des petites connexions. C’est spécial, avec chaque joueur j’ai une relation qui fait que mon placement dans le jeu.
Votre polyvalence est un atout cette saison, car vous pouvez jouer partout. Avez-vous une préférence particulière ou vous adaptez-vous ?
Non, je m’adapte. Même pendant la préparation, il y a des matches que j’ai commencé à droite et que j’ai fini à gauche. C’est un atout, j’arrive à vite m’adapter.
Comment jugez-vous l’état physique du groupe ?
Je trouve que ça va. Par rapport aux matches amicaux qu’on a disputé, le coach a pris le temps de donner du temps de jeu à tout le monde, afin qu’à la reprise, tout le monde soit prêt. À partier de là, on s’est trouvés bien. Quand on a enchaîné les matches, certains avaient plus de temps de jeu. On se sent tous bien.
Comment avez-vous accueilli l’arrivée d’André Gomes au LOSC et comment est-il en général ?
Je pense qu’on peut tous dire qu’il s’est bien adapté. Même, on voit que par rapport au système de jeu, il s’est fondu dans la masse. Dans sa façon de jouer, on voit qu’il a cet ADN de vouloir de jouer au ballon, c’est justement ce qu’on aime et ce que le coach demande. Il sait se rendre disponible, il sait donner les ballons au bon moment. Franchement, il n’y a rien à dire.
De quoi faut-il se méfier à Clermont demain ?
Comme le match d’Angers avant la préparation, d’un bloc bien compact qui sache nous contrer. Il va falloir qu’on fasse attention à ça. Quand on est face à des blocs comme ça, on va avoir tendance à libérer l’équipe, à se livrer. Le fait qu’on se livre, c’est là où on peut se mettre en danger.
Source : Lille OSC
Pavel CLAUZARD