Le 100e derby du Nord en Ligue 1 est pour le LOSC. Après la victoire des Dogues face au RC Lens (1-0), Bafodé Diakité revient sur une rencontre compliquée et se projette déjà sur le prochain match.
L’essentiel c’était de gagner le derby, d’avoir les trois points, de se relancer pour la Coupe d’Europe. Mission accomplie ?
« Oui, je pense qu’on a tous constaté que la deuxième mi-temps a été un peu plus compliquée. Mais je pense que des fois, il y a des matchs où le principal à retenir, c’est les trois points. En plus, face à un adversaire où il y a une rivalité depuis toujours, c’est toujours le meilleur.
Est-ce que le fait d’être resté sur deux défaites (Dortmund, Nantes) avec une mauvaise dynamique, vous ne vous êtes dit qu’il fallait faire attention ?
Avec la trêve, je ne vous le cache pas, j’ai oublié ces deux matchs. À un moment donné, il faut passer à autre chose, il ne faut pas se morfondre sur ce qui s’est passé. Justement, grâce à cette trêve, il y a eu du temps de récupération, il y a eu du mieux. On a essayé de débuter le plus fort possible. Je pense que ça s’est vu. Après, certes, en deuxième mi-temps, comme je l’ai dit, on a eu un peu plus de mal, mais la finalité, c’est qu’on gagne.
Vous êtes revenus à deux points de Marseille, vous êtes passés devant Strasbourg et Lyon. La Ligue des Champions est accessible ?
Il reste sept matchs. On ne va plus pouvoir les enchaîner les uns après les autres. Mais, en tout cas, par rapport à ce qu’on a vécu cette année, c’est quelque chose qu’on a envie de revivre. Je pense qu’il y a aussi les supporters qui ont envie de revivre ça. On va gagner pour avoir le maximum de chances de revivre ça.
Troisième mi-temps animée de votre côté. Avec des fumigènes, une belle communion avec le supporter ?
Ça fait toujours plaisir. On sait que ce genre de match, si on le gagne, c’est pour nous, mais aussi pour nos supporters. Justement, il y a toujours ce jeu de vouloir gagner face à une équipe rivale. C’était pour leur faire plaisir. On a gagné, je me suis dit « allez, on se fait plaisir. » C’est le Capo qui est venu me voir et qui me l’a passé (le fumigène). Mais sinon, de base, j’étais derrière. Mais ça fait plaisir. C’est de belles images. Tout le monde est content. Et voilà, maintenant, on va se concentrer. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
