Bafodé Diakité (LOSC) : « Aujourd’hui, je me sens plus latéral »

Bafodé Diakité LOSC
Anthony Dibon/Icon Sport

Titulaire en défense et sélectionné avec les Espoirs, Bafodé Diakité vit un début de saison idéal avec le LOSC. Ce samedi soir, il s’apprête à retrouver son ancien club qu’est le Toulouse FC. Il a évoqué en conférence de presse sa sélection en Équipe de France espoir, son ancien club ou encore la rencontre à venir.

Ce n’est pas votre première convocation en Espoirs. Avez-vous l’impression que celle-ci vient récompenser votre bon début de saison. Qu’en attendez-vous ?

Par rapport au début de saison que je fais, on peut dire que c’est comme une récompense. Je suis content, j’espère que comme vous dites, j’aurais une « vraie » sélection avec la possibilité de jouer.

Comment jugez-vous vos premières semaines d’adaptation au LOSC ? Pensiez-vous que cette intégration dans le onze titulaire allait se faire si rapidement ?

Je ne m’attendais pas à être utilisé aussi vite. En tant que joueur, on doit être prêt, peu importe ce qu’il se passe. Dès que le coach m’a donné l’occasion, j’ai été pris et j’ai réussi à enchaîner les matches.

Qu’est-ce que cela représente de jouer face à son ancien club ?

Forcément, ça fait quelque chose, car c’est le seul grand club que j’ai connu (NDLR : Toulouse). De plus, j’ai un certain nombre de coéquipiers avec qui j’ai joué pendant quelques années contre qui je serais. Je m’étais préparé à partir, mais jouer contre eux, j’avoue que je ne savais pas. À titre personnel, ça me fera quelque chose, mais ça reste un match comme un autre.

Est-ce votre polyvalence qui vous a permis de vous adapter aussi vite ?

Oui. Justement, le fait de pouvoir jouer à plusieurs postes quand le coach a un besoin particulier, il fait appel à vous directement. Je pense que ça m’a aidé à m’intégrer plus facilement dans l’équipe et le jeu du coach. Vu que je connaissais certains joueurs comme Isaac (Lihadji), Lucas Chevalier et Mohamed Bayo, ça a été un peu plus facile. Lucas connaissait le club un peu plus que les autres, il m’a dit ce qu’on pouvait faire, ne pas faire et tout ce qui s’ensuit.

Avec Toulouse, vous avez vécu beaucoup de choses, une descente, une saison de Ligue 2, une remontée. Alors que vous avez 21 ans, à quel point est-ce cela vous a forgé ?

Le fait qu’à cet âge-là, j’ai connu autant de choses, j’ai pu anticiper sur d’autres choses. À 21 ans, connaître une montée, une descente et perdre des finales, tous ces événements m’ont forgé le mental. Changer de club n’a dès lors pas été un souci, tout s’est suivi.

Aujourd’hui, vous sentez-vous plus axial ou latéral ?

Aujourd’hui, je me sens plus latéral. Mais si vous demandez mon poste de prédilection, c’est central. Vu qu’on me dit de jouer latéral, je me sens mieux à ce poste. Ce serait un peu bête de dire l’inverse, par exemple central, alors qu’on me dit de jouer latéralement. À certains moments, durant ma formation, j’ai joué quelques fois à droite. J’ai pu facilement m’adapter dans le monde pro quand on m’a mis à droite. Mon poste reste quand même central.

Source : LOSC

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