Au sortir d’une nouvelle large défaite pour l’Amiens SC, face à Monaco (3-0), Aurélien Chedjou espère que son équipe trouvera des solutions pour stopper la perméabilité défensive. Entretien.
Aurélien Chedjou, comme vous, on se pose beaucoup de questions sur la fragilité défensive de l’équipe…
Ça fait quatre matches et quatorze buts. Il faut que ça s’arrête. Il ne faut pas qu’on craque et qu’on continue de bosser là-dessus. On a fait une bonne première mi-temps, mais en deuxième, on en prend trois en cinq minutes. Il faut qu’on soit plus costauds que ça.
Dès que vous en prenez un, tout s’écroule !
Exactement. C’est le sentiment que l’on a et c’est ce que l’on s’est dit dans le vestiaire. Il ne faut plus que ça arrive. Je n’ai pas la solution tout seul, c’est tout le groupe, il faut que l’on bosse sur les coups de pied arrêtés, que l’on fasse moins d’erreurs et que l’on soit plus costauds que ça. Si on prend le premier but, il faut se dire que ce n’est pas la fin du monde, continuer à jouer et chercher des solutions tous ensemble.
C’est un problème autant individuel que collectif ?
C’est collectif, oui ! Ce n’est pas le moment de chercher à qui la faute. C’est tout le groupe qui a perdu comme c’était tout le monde quand on gagnait. Il faut chercher la solution tous ensemble.
Le doute s’est installé ? Ca pourrait expliquer que tout s’écroule après un but encaissé ?
Le doute ? Je ne sais pas. Sans être fanfaron ou quoique ce soit, on a des qualités. A nous de stopper l’hémorragie défensive, de se dire qu’il ne faut pas qu’on en prenne, il faut qu’on ait une bonne assise défensive pour faire valoir nos qualités offensives. Tout commence par là.
Propos recueillis par notre envoyé spécial Romain PECHON