Après deux saisons réussies du côté du RC Lens, Arnaud Kalimuendo devrait voir son aventure prendre fin du côté du Pas-de-Calais après deux prêts consécutifs mais ne ferme pas la porte à un possible retour.
L’apprentissage au RC Lens et son avenir
« J’ai déjà appris à appréhender les matchs d’une autre manière. Jouer en Ligue 1, ce n’est pas la même chose que lorsqu’on affronte des équipes de jeunes. Il faut mieux se préparer, mieux connaître son adversaire et très bien se concentrer pour pouvoir appliquer les consignes du coach.
Lens, ça restera comme ma maison. Je verrai, j’ai des ambitions, des objectifs personnels que j’ai envie d’accomplir. Jouer l’Europe, par exemple. Je suis jeune, je ne me ferme aucune porte, et on verra bien ce qui va se passer pendant le mercato. Je connais mes capacités, je sais ce que je peux faire. J’ai fait mes deux saisons à Lens, ça a plutôt bien marché, on verra bien. Tout ne dépend pas de moi. »
L’importance de Franck Haise
« Pour moi, c’est un très grand coach en devenir. Il sait ce qu’il fait, il apporte beaucoup d’assurance aux joueurs. J’ai passé deux très belles saisons avec lui. Il m’a donné énormément de conseils, il m’a fait progresser dans mon jeu et il m’a tout simplement permis de me développer. Il est aussi très humain, très pédagogue. Ce qui est bien, c’est que l’on peut parler de tout avec lui. »
Son verrou psychologique
« Dès février, j’avais inscrit le même nombre de buts en championnat que lors de toute la saison précédente (7). C’était un premier objectif atteint et ça m’a un peu bloqué au moment de passer ce palier. Dans ma tête, je ne pensais qu’à faire mieux, j’étais très exigeant avec moi-même. Il n’y a pas eu de doutes, mais ça ajoute une petite pression supplémentaire là où il ne devrait pas y en avoir. Puis, quand on enchaîne les matchs sans marquer, il y a de la frustration. Mais je n’étais pas inquiet, j’ai continué à travailler pour m’améliorer devant le but et je savais que ça allait finir par revenir.
Il faut se dire que les moments de creux peuvent arriver tout en comprenant que ça peut très vite tourner pendant un match. Ce qui était important, c’était de ne pas rester sur ce qui s’était passé avant. Je n’ai pas spécifiquement parlé de tout ça avec un psychologue ou un préparateur mental, c’était plutôt un travail personnel. Je me suis ressourcé auprès de ma famille, j’ai aussi des convictions personnelles, des croyances, qui m’ont permis de passer ces moments plus difficiles. »
Source : So Foot