En quête d’une nouvelle doublure de Lucas Chevalier, le LOSC a décidé de jeter son dévolu sur Arnaud Bodart, qui sortait d’une demi-saison réussie à Metz. Présent en conférence de presse ce mercredi midi, le gardien belge se dit prêt à endosser le costume de numéro 2, une première dans sa carrière.
Comment allez-vous gérer votre statut de gardien numéro 2, pour la première fois de votre carrière ?
J’ai tout de suite été séduit par le projet du LOSC. Les infrastructures sont incroyables, le stade est incroyable. Au quotidien, je veux kiffer et prendre du plaisir. Je suis un gros bosseur, tout ce qui peut me permettre de progresser, je prends. C’est comme ça qu’on s’aguerrit. Il faut vivre le moment présent, on ne sait pas de quoi l’avenir est fait.
Avez-vous discuté du LOSC avec Thomas Meunier avant votre venue ?
Pas encore. Je l’ai eu par message, mais j’attends de le voir. Je ne l’ai pas encore croisé. Apparemment, il est là aujourd’hui. J’ai hâte qu’on en rigole ensemble.
Dans quel contexte avez-vous quitté le FC Metz et aviez-vous d’autres possibilités ?
On a eu quelques échanges avec la direction de Metz, ça s’est fait très rapidement. Pour être franc, c’était en bonne voie. J’ai eu une discussion avec le coach et c’était assez évasif. A partir du moment où ce n’est pas clair et que, derrière, un club comme le LOSC vient prendre des nouvelles, je n’ai pas hésité. J’arrive dans un club qui me plaît. Je n’ai pas pris en compte d’autre offre, parce que c’était très clair de mon côté. C’était au LOSC que je voulais être.
Mon statut de numéro 2 ? Il faut juste donner le meilleur de moi-même tous les jours et on verra ce qui se passe.
Arnaud Bodart, gardien du LOSC.
N’avez-vous pas peur d’être frustré par le fait de devenir numéro 2 ?
Cela va être une découverte. Je vais me faire ma propre opinion, m’adapter. Encore une fois, il faut juste donner le meilleur de moi-même tous les jours et on verra ce qui se passe.
Comment imaginez-vous votre future relation avec Lucas Chevalier ?
Dans la vie, personne ne détient la vérité. On apprend de tout le monde. Il a fait une super saison, on l’a tous vu. Je vais déjà apprendre de lui. Je suis très social, j’adore échanger. C’est difficile d’avoir des problèmes avec moi. Je ne vois pas l’intérêt d’avoir un comportement exécrable avec les autres gardiens. Ils le seraient aussi avec moi. Finalement, cela reste du donnant-donnant. On a déjà un métier et un poste difficiles. Si en plus de cela, on se tire dans les pattes. Je n’en vois pas l’utilité.
Olivier Létang met en avant « le leadership’ d’Arnaud Bodart : « On recherchait un deuxième gardien qui a l’habitude de jouer, expérimenté. Arnaud a participé à des compétitions européennes, il a été appelé un certain nombre de fois avec l’équipe belge. Il arrive chez nous pour pousser Lucas, être à fond à tous les entraînements, pour augmenter le niveau d’exigence au quotidien. Partout où il est passé, il a laissé une bonne image, avec un rôle de locomotive et de leader. C’est aussi important. Il nous fallait un numéro 2 capable de prendre la relève sur 5-10 matches, si jamais il y a un problème. »
Crédits photo : Dave Winter/Icon Sport
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