Frustré par le manque de concentration après l’ouverture du score amiénoise, Arnaud Binet peinait à cacher sa déception au moment d’analyser le match nul de l’AC Amiens face à la réserve de Valenciennes (1-1), dimanche pour le compte de la 3ème journée de National 3. Entretien.
Est-ce un bon résultat, selon vous ?
Au vu de la physionomie du match, ça ne l’est pas, non mais on va se contenter d’un point. On est encore puni sur une erreur de concentration. On mène 1-0 et on sait très bien que le plus important est de rester concentré juste après le but, mais sur l’engagement on se fait égaliser. Sur la physionomie, c’est encore un match frustrant comme on en vit depuis le début du championnat.
Mais l’addition aurait pu être salée en fin de match…
On est resté solide et cohérent défensivement quasiment 100% du match et c’est notre gros point fort depuis le début de saison. Tout le monde tire dans le même sens. On essaye de garder une assise défensive costaude mais sur un match comme ça où tu n’es pas forcément mis en danger, revenir avec un seul point alors que tu menais, c’est très frustrant.
On a senti qu’il manquait quelque chose devant…
On n’a pas joué tous les coups de la meilleure des manières, maintenant ce qui était recherché, on l’a quand même. Il y a du déchet, oui, comme tout le monde, comme on peut en avoir aussi défensivement; mais je pense que c’est très encourageant. Le mot que l’on a depuis le début de saison c’est « regret » parce qu’on revient de Croix avec un nul alors qu’on peut prendre les trois points en jouant bien les coups. A Wasquehal on fait deux cadeaux et j’en fais partie. Aujourd’hui, on mène et on se fait rejoindre trente secondes après. Ca fait chier.
Qu’en est-il de vous physiquement ?
Sur un appui, j’ai senti que ça a pété derrière la jambe droite. A priori, ce serait le mollet qui a sauté. J’ai des examens à faire demain donc on verra. Maintenant, il ne faut pas lâcher, on doit continuer à tous très bien travailler comme on le fait chaque semaine. Cette année, on est tous très à l’écoute, on tire tous dans le même sens et c’est le plus important. Ca va payer, il n’y a pas de raison.
Propos recueillis par Arthur LASSERON