Si l’Amiens SC l’a recruté au Portugal, c’est sous le maillot de Niort qu’Antoine Leautey a vraiment percé au niveau professionnel de 2017 à 2020. De quoi amener le piston droit amiénois à aborder ses retrouvailles avec une certaine émotion, sans pour autant en oublier l’essentiel : l’enjeu sportif. Entretien.
Antoine, dans quel état d’esprit abordez-vous les retrouvailles avec Niort ?
Niort est le club qui a m’a donné ma chance. Je lui serai éternellement reconnaissant. C’est sûr que ça va me faire un petit truc d’y retourner. En plus, c’est la ville où j’ai rencontré ma femme. J’ai donc des attaches avec le club et avec cette famille. Je serai content de retrouver certaines personnes en tout cas.
Etes-vous inquiet pour Niort, désormais lanterne rouge de Ligue 2 ?
Non, les opérations maintien restent la spécialité du club ! Tout le monde enterre Niort au début de la saison, ils ont l’habitude de bien démarrer puis de couler mais de toujours réussir à ça s’en sortir. Là, c’est un peu différent, ils sont un peu moins bien. Maintenant, Niort a l’expérience de ce genre de contexte, ils savent comment gérer et évacuer la pression. Le problème est qu’il y a quatre descentes et que ça peut aller vite aussi. Maintenant, je ne m’inquiète pas pour eux. Je veux juste les battre et ensuite je leur souhaite le meilleur !
L’Amiens SC prépare ce match alors que le mercato referme ses portes ce mardi. Est-ce perturbant ?
A la rigueur, cet été, j’aurais dit oui avec Aliou (Badji), pour lequel on entendait beaucoup de choses jour après jour à propos de son transfert. Sur ce mois de janvier, je sens beaucoup moins d’enthousiasme ou de bruit. C’est un mercato où ça bouge beaucoup moins. Même Formose (Mendy), on en parle mais ça ne change rien à son investissement ou à son comportement. Après si certains peuvent aller jouer en Ligue 1 ou réaliser leur rêve, je ne peux que leur souhaiter d’y arriver. En tout cas, le vestiaire n’est pas perturbé par le mercato d’hiver, je ne ressens aucune forme de tension.
Tous propos recueillis par Romain PECHON