S’il a mis fin à un long mutisme offensif, le VAFC n’a pas offert grand-chose d’autre en étant renversé à Annecy (2-1), ce samedi à l’occasion de la 31e journée de Ligue 2. Découvrez nos tops et flops de la rencontre.
Les tops
Le VAFC retrouve enfin le chemin des filets
Six matches et plus d’un mois après, le VAFC a marqué un but – son dernier remontait à Rouen (1-1, 2-4 tab). C’est seulement son dix-huitième de la saison en Ligue 2, et il est l’œuvre de Flamarion (0-1, 23′). À la conclusion d’un joli mouvement initiée par une passe lumineuse d’Anthony Knockaert et un centre au sol parfait de Makabi Lilepo, le Brésien en a profité pour ouvrir son compteur au Hainaut, relancer celui de VA et offrir l’espoir d’une nouvelle victoire. En vain, alors que le VAFC n’a pas fait grand-chose d’autre pour se créer d’autres occasions et confirmer son très léger regain de forme offensif.
Les flops
Une défaite signée en deux minutes
Le VAFC n’était pas brillant et subissait, mais au moins était-il devant au score à la pause. Un avantage de courte durée. Tout proche de faire le break contre le court du jeu grâce à Makabi Lilepo, le Congolais heurtait le poteau (47′) et VA laissait, sans le savoir passer sa chance. Dans la foulée, Annecy déséquilibrait le bloc hennuyer, trouvait une solution sur le côté droit et le centre de François Lajugie était repris par un prompt Nordine Kandil (1-1, 48′). Pas au bout de ses peines, le club du Hainaut offrait le second but, celui de la victoire. Joffrey Cuffaut manquait sa relance de la tête, lançait Ousmane Camara sur le côté gauche qui centrait sur Martin Adeline, défait de tout marquage dans une défense dépassée (2-1, 50′). Un revirement de situation logique mais alarmant pour le VAFC, puni de ses limites après avoir subi durant l’intégralité de la rencontre.
La pauvreté du contenu condamne logiquement le VAFC
Le fait que VA ait mené jusqu’au retour des vestiaires ne doit pas masquer une performance globale pour le moins insuffisante. Dominé de bout en bout, le VAFC a été très en-dessous collectivement et s’en remis à ses individualités : Jean Louchet pour résister, Anthony Knockaert pour créer. Disposés dans un bloc médian-bas très peu agressif, les hommes d’Ahmed Kantari ont subi les inspirations techniques de Nordine Kandil et Ousmane Camara sur les côtés, qui sont parvenus à déséquilibrer à eux seuls le bloc valenciennois à bien des reprises. Très en difficulté à l’heure de construire le jeu, obligeant souvent Knockaert à décrocher, la capacité à trouver un décalage dans les derniers mètres a été légèrement mieux. Mais le manque de justesse global s’est avéré trop préjudiciable.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Loic Cousin/Icon Sport