Ultime recrue du RC Lens, arrivé le 31 janvier dernier, Angelo Fulgini est ravi de pouvoir enfin évoluer dans le club qui l’a toujours fait rêver et espère pouvoir apporter sa pierre à l’édifice.
Avez-vous l’impression de rejoindre le club de vos rêves ?
On va dire ça comme ça ,oui. Quand j’étais jeune et que j’étais à Douai, je venais souvent regarder les matches à Bollaert. Je n’avais fait que jouer contre Lens avec Valenciennes et Angers, aujourd’hui je peux représenter les Sang et Or, j’en suis très content.
Qu’est-ce que représente ce club pour vous ?
Beaucoup de choses. C’étaient les premiers matches que je voyais au stade, avec des professionnels pas loin de moi. Ca représente beaucoup. Le fait d’être sur le terrain et d’être dans la « bonne » équipe, c’est magique.
Qui vous faisait rêver à l’époque ?
J’aimais bien Daniel Cousin, Hilton, Olivier Thomert, Dindane. C’était cette époque-là. C’était une belle époque parce qu’il y avait de la qualité offensivement et c’est ce que je retiens le plus. Je ne sais pas si certains m’ont inspiré mais quand on est jeune, on regarde les pros avec les yeux qui pétillent. J’étais plus impressionné par le stade, l’ambiance et les joueurs qu’autre chose.
Qu’est-ce qui vous a empêché de vous imposer à Mayence ?
J’avais eu leur coach avant de signer, il m’avait promis des choses et du temps de jeu mais ça ne s’est pas passé comme je le souhaitais. C’est un championnat différent, un style de jeu différent et les principes du coach étaient différents. Pour que je m’épanouisse sur le terrain, c’était compliqué.
Que retenez-vous de cette expérience ?
J’ai un peu progressé en anglais, beaucoup en termes d’intensité et de rigueur de travail. C’était différent de ce que j’ai pu connaître dans mes anciens clubs. J’ai beaucoup progressé là-dedans et dans le volume de jeu. Je repars de là-bas sans penser que c’est un échec parce que ça va me servir pour plus tard.
L’intensité n’a donc pas dû vous surprendre ici…
Comme on a une semaine avec plusieurs matches, on n’a pas encore travaillé normalement. Je suis prêt parce qu’il y a beaucoup d’intensité en Allemagne. Quand je suis arrivé, les premières semaines étaient très dures. Je suis prêt pour ça, sans problème.
Qu’est-ce qui t’a décidé à rejoindre le RC Lens ?
Le coach m’avait appelé il y a deux ans de cela, j’avais décidé de rester à Angers, de faire une saison supplémentaire. J’ai eu l’occasion de l’avoir au téléphone et je connais bien le club, très bien la Ligue 1. Revenir en France, en plus chez moi, le choix a été vite fait et ça s’est fait naturellement.
Estimez-vous pouvoir démarrer jeudi soir ?
Je me tiens prêt et à la disposition du coach. Je suis venu pour apporter ce que je sais faire. L’équipe tourne déjà très bien et à moi de me fondre dans ce collectif et apporter ce que je peux apporter.
Avez-vous ressenti une intégration rapide ?
Oui ! Le groupe est très bien. Je connaissais quelques joueurs à force de jouer contre. Je connais bien Jimmy (Cabot) mais aussi le kiné Aurélien Latour. Ce sont des choses qui facilitent mon intégration. Le groupe est vraiment, il n’y a pas d’égo mal placé et rien pour me mettre mal à l’aise. Ca se passe très bien et j’en suis très content.
Enchaîner les matches peut-il aider à s’intégrer ?
Les matches permettent de se mettre rapidement dans les conditions. Le fait d’enchaîner tous les trois jours va me permettre de gagner en rythme. J’ai besoin de ça pour moi, mon jeu, ma condition physique, d’enchaîner les matches. C’est très important pour un footballeur. C’est très bien, on est tous prêt, tous focus pour ce match de coupe de France. On y va avec l’ambition de se qualifier.
Comment arrivez-vous à intégrer les demandes du coach en cette période ?
Le coach m’a fait une vidéo sur les principes de jeu qu’il veut, défensivement et offensivement. Je sais à peu près ce que le coach attend de moi et des offensifs. A moi de m’adapter, de faire ce que je sais faire sur le terrain. C’est une manière différente par rapport à Angers mais à moi d’être bon sur le terrain.
Source : RMC Sport