Avant d’accueillir l’OGC Nice à la maison, demain (21 heures) à la Decathlon Arena, Angel Gomes s’est exprimé devant la presse. Le jeune milieu de terrain anglais s’est notamment expliqué sur le nouveau poste de numéro six auquel il évolue.
Après le succès à Ajaccio, comment vous sentez-vous à la veille de la réception de Nice ?
Je pense que le match contre Ajaccio était très bon, c’était une bonne réponse de la part de l’équipe après la défaite face à Paris. C’était une défaite difficile à accepter, mais on a analysé le match, et même si c’était une lourde défaite, il y avait du positif à en tirer pour le reste de la saison. On a pris cela pour le prochain match et on a gagné. Maintenant, on se penche sur Nice.
Pouvez-vous nous parler de ce nouveau rôle de numéro six ?
C’est un poste que je connais bien. Durant ma jeune carrière en Angleterre, j’ai aussi joué à ce poste. J’ai joué à gauche, numéro dix, buteur. Tant que je joue, je suis heureux. Je suis capable d’évoluer à tous les postes du milieu à l’attaque. C’est une position que j’aime, je peux créer du jeu, me projeter, aider l’équipe à avancer.
Comment se passe votre relation avec Benjamin André ?
Pour moi, Benjamin me rend la tâche facile, c’est un super partenaire. Il conduit toute l’équipe vers l’avant. J’apprends beaucoup de lui, il a de l’expérience dans ce championnat, il l’a gagné. Je communique bien avec lui, on parle tout le temps sur le terrain. Ca se passe très bien.
Comment vivez-vous ce poste face à des milieux parfois plus athlétiques que vous ?
Depuis que je suis jeune, j’ai toujours été le plus petit. J’ai l’habitude d’avoir ce genre de remarques, c’est normal pour moi. Je me suis adapté avec mes qualités, et je peux développer du jeu comme certains joueurs physiques ne le font pas. Je ne pense pas que le physique importe, c’est le football. Un joueur plus grand que moi peut perdre un duel face à moi. Le physique a une importance dans le football moderne, mais je suis capable de jouer et me battre face à des joueurs plus costauds que moi. Je suis joueur de football, pas joueur de rugby.
Votre année à Boavista vous a aidée pour revenir plus fort à Lille ?
Je pense que ma période au Portugal m’a vraiment aidée. C’était une bonne année pour moi. Ca a été un gros test physiquement dans ce championnat car j’ai beaucoup joué. Le style est vraiment différent, mon adaptation au Portugal m’a aidée pour prendre mes marques plus facilement.
Vous tirez souvent les coups de pied arrêtés, comment cela s’organise-t-il ?
On s’entraîne beaucoup sur ça. L’entraîneur a ses idées, et on le suit. Il n’y a pas vraiment de hiérarchie des tireurs, cela marche aussi à la confiance. On s’adapte aux consignes du coach.
Source : LOSC