Amiens SC : une dizaine de joueurs sur le départ ?

Alors que le mercato d’hiver vient d’ouvrir ses portes, les joueurs libres de tout engagement en juin prochain peuvent déjà commencer à négocier avec leur prochain club. Et cela concerne bon nombre de joueurs au sein de l’effectif de l’Amiens SC. Tour d’horizon.

Des trentenaires écartés l’été prochain

Adepte du mouvement permanent et engagé dans une politique d’austérité, l’Amiens SC aura bien du mal à renouveler le bail de tous ses joueurs en fin de contrat. Outre le cas Abdourahmane Barry (24 ans), écarté par la direction amiénoise depuis de très longs mois et dont l’expiration du bail sera un soulagement pour toutes les parties, le club picard devra gérer son pôle des gardiens. Et pour cause, Régis Gurtner (38 ans), Alexis Sauvage (33 ans) et Mathieu Rongier (22 ans) sont tous en fin de contrat !

Un pôle dans lequel la hiérarchie est clairement établie et qui satisfait globalement tout le monde, y compris les principaux intéressés. Reste à savoir si Régis Gurtner souhaitera rempiler pour une année supplémentaire après dix ans passés au club. Autre trentenaire, Sébastien Corchia approche lui aussi de la fin de son contrat. À 34 ans, son salaire pourrait être un frein alors qu’émerge en son absence le jeune Amine Chabane. La situation autour de Mactar Tine (22 ans), produit de la formation amiénois placé en fin de banc cette saison, est elle assez floue.

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Autres dossiers chauds à gérer pour le board amiénois en vue de l’été prochain : la levée des options d’achat assorties dans les prêts de Rémy Vita (23 ans) et Mohamed Jaouab (22 ans). Dans le cas contraire, les deux retourneraient dans leur club respectif (Fortuna Sittard et Rennes). Enfin, toujours dans l’optique de récupérer quelques fonds, l’Amiens SC portera une attention toute particulière aux intérêts entourant certaines valeurs marchandes en fin de contrat en 2026. Après avoir déjà cédé Mamadou Fofana en MLS, Louis Mafouta, Antoine Leautey et Kylian Kaïboue, entre autres, pourraient aussi être concernés. Exposé au risque d’une chute de leur valeur marchande l’été prochain, à un an de la fin de leur bail, l’ASC pourrait être tenté de leur montrer la porte dès cet hiver en cas d’offre convenable.