Expulsé à Nancy après une grossière simulation en fin de première période, Toluwalase Arokodare a présenté ses excuses envers le club et les supporters sur ses réseaux sociaux, ce samedi. Alors qu’il disposait d’une chance en or de confirmer sa bonne forme actuelle, l’attaquant est retombé dans ses travers.
Tolu, la rechute
Titulaire pour la première fois depuis le 7 août, Toluwalase Arokodare n’a pas profité de sa deuxième chance pour se mettre en évidence. Pourtant, les étoiles semblaient toutes alignées pour l’attaquant nigérian, qui sortait de deux entrées en jeu très réussies avec deux buts à la clé et qui avait la perspective d’enchaîner avec la blessure aux ischios d’Aliou Badji, déjà très incertain pour la réception de Toulouse le week-end prochain. Auteur d’une première faute dès la trentième seconde de jeu, pour un coup de coude dans le visage de Thomas Basila, l’attaquant prêté par Valmiera recevait un premier avertissement pour un pied haut à la dixième minute sur le même défenseur nancéien.
Sous le menace d’une expulsion, Toluwalase Arokodare n’a pourtant pas hésité à simuler de manière grossière pour tenter d’obtenir un penalty en toute fin de première période. Loin d’avoir dupé le corps arbitral, le numéro 9 de l’Amiens SC écopait logiquement d’un deuxième carton jaune largement évitable et synonyme d’expulsion. « Dire que je suis désolé ne justifiera pas mes actes d’hier. Je suis triste, déboussolé et je ne peux pas expliquer comment tout cela a pu se passer et s’enchaîner, explique l’intéressé sur ces réseaux sociaux ce samedi. Tout ce que je peux dire aux supporters, à mes coéquipiers et à mon entraîneur, c’est que je suis désolé. J’aurais du mieux faire. »
Reste à savoir si Tolu compte également s’excuser pour son comportement au quotidien, marqué par des retards répétitifs aux entraînements et même aux échauffements d’avant-match, comme vendredi à Nancy, ou bien encore son attitude trop souvent dédaigneuse dans la vie de tous les jours.
R.P.
Pas de chance d’avoir eu un bon arbitre car des simulations il y en a toutes les
semaines mais rarement sanctionnées, même presque jamais.