Malgré une première période qui laissait présager un match compliqué, l’Amiens SC a su renverser la vapeur pour l’emporter en fin de rencontre contre Rodez (2-1), vendredi à l’occasion de la 7e journée de Ligue 2. Un succès qui fait oublier la défaite à Caen selon Rémy Vita. Entretien.
Rémy, quel est votre sentiment après cette nouvelle victoire au forceps de l’Amiens SC ?
Il y a du soulagement. Je pense que c’est la victoire la plus difficile. On s’est rattrapé de la défaite à Caen, même si on sait qu’il faudra aussi gagner à l’extérieur. On a fait face à un très bon adversaire de Rodez, qui a été compliqué à jouer, mais on a tout donné. On a la victoire au bout.
Il y a beaucoup de situations, de frappes, mais il a fallu deux penaltys pour s’en sortir…
C’est ça, c’était dur avec une première mi-temps timide, mais on s’est rattrapés en seconde. On a fait les choses bien. C’était frustrant d’avoir beaucoup d’occasions et de rater. Maintenant, quand on gagne, on oublie tout et on savoure simplement le plus important.
Un mot sur le match de Louis Mafouta, qui va chercher les deux penaltys…
C’est vrai qu’il va chercher les deux penaltys. Louis est un joueur qui m’impressionne par ses appels. Il fait beaucoup de courses, il aide beaucoup l’équipe, comme avec ces deux penaltys aujourd’hui, et j’espère qu’il va continuer sur cette voie-là. C’est un guide, on le suit.
Votre série d’invincibilité à domicile continue. C’est un vrai motif de satisfaction…
On est bons à domicile avec l’aide des supporters, ça fait toujours plaisir. Que ce soit à domicile ou à l’extérieur, c’est important que les supporters soient avec nous, c’est ça qui fait notre force sur le terrain.
Physiquement, comment ressortez-vous de cette semaine à trois matches ?
Je pense qu’il y a de la fatigue pour tout le monde, mais on a fait les efforts qu’il fallait, on s’est bien reposés entre les matches et à l’entraînement on a fait ce qu’il fallait. Quand on gagne, on ne sent pas la fatigue, c’est le plus important.
Après 7 matches, l’Amiens SC a 12 points, c’est plutôt pas mal ?
C’est très bien, non (sourire) ? Il faut continuer comme ça.
Propos recueillis par Romain PECHON avec Thomas ASSAOUI
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport