Après deux prestations ratées contre Dijon et Caen, Patrice Descamps veut voir l’Amiens SC revenir à l’essence de ce qui lui a permis de prendre des points dernièrement. Pour autant, il estime qu’il ne pourra pas approcher le match contre QRM avec l’approche restrictive ayant permis aux Amiénois de ramener un point de Bastia. Explications.
Patrice, quel est votre regard sur cette équipe de QRM ?
C’est une équipe qui fait un très bon parcours, qui a un gros pouvoir offensif et de belles valeurs. Ils sont à l’image de leur coach, que j’ai connu ici. C’est en tout cas une équipe qui va nous poser des problèmes, c’est une certitude.
Pouvez-vous être tenté par de gros changements dans votre équipe ?
Tout peut arriver. Ma réflexion est en cours. Maintenant, je ne crois pas qu’il faille trop boulerver nos repères à cette période de l’année. Par la force des choses, on a aussi des suspensions qui n’arrivent pas au bon moment. Il faut faire avec. C’est une équation sous contraintes, avec un maintien à assurer. On met tout ça dans une marmite et doit sortir les bons ingrédients au bon moment.
Ce match peut-il ressembler à celui livré à Bastia, le mois dernier ?
Non, on ne pourra pas se le permettre. Bastia, c’était un one-shot à l’instant-T, c’était un pari. Cela avait bien marché sur le coup, avec de belles choses derrière (ndlr : la victoire contre Sochaux). En tout cas, il faudra avoir la même générosité dans l’action, dans le mouvement, dans l’effort. C’est un fil conducteur, même si ça oscille sur certains matches.
Ce match, c’est aussi l’occasion de s’éviter une finale sous pression contre Laval…
L’idée est de faire le mieux possible à Quevilly. Au soir du 2 juin, du match contre Laval, l’objectif est de faire en sorte qu’Amiens soit en Ligue 2. Maintenant, si on peut le faire dès samedi (ndlr : vendredi) contre QRM, on ne va pas s’en priver. Il ne faut ni calculer, ni regarder ce qui se passe ailleurs. Il y a deux notions importantes : jouer simple et courir. On ne va pas chercher plus compliqué, se mettre des nœuds dans la tête. Rien qu’avec ces deux ingrédients, on aura fait une bonne partie du chemin.
Propos recueillis par Romain PECHON