Quasiment deux mois jours pour jour (ndlr : 3 avril) après son intronisation au pied levé à la tête de l’Amiens SC, Patrice Descamps va voir son intérim prendre fin avec la réception de Laval, vendredi pour le compte de la 38ème journée de Ligue 2. Fier d’être parvenu à maintenir le club en Ligue 2, le directeur du centre de formation n’a pas boudé son plaisir durant cette expérience auprès de l’équipe première. Entretien.
Patrice, ce sera votre dernier match en tant que coach de l’équipe première. Comment l’abordez-vous ?
Il y a à terminer le travail en allant chercher cette victoire vendredi. Donc pas de contexte particulier, ma mission se terminera vendredi et je suis fier de ce qu’on a fait avec le groupe, car ce n’était pas gagné d’avance. Pas de pression particulière, je vais savourer vendredi ce dernier moment.
Avez-vous eu le sentiment que c’est passé vite ou les embûches ont-elles fait que cet intérim a été long par moments ?
Non, c’est passé plutôt vite, sauf les soirs de défaite. C’est passé à une vitesse normale avec un objectif qu’on avait en tête. Chaque semaine, on repart dans une nouvelle préparation de match. On est très vite reconcernés par ça, le dimanche. Avoir cette capacité à switcher le match, qu’il soit bon ou mauvais, pour très vite repréparer quelque chose et remettre la dynamique chez les joueurs. C’est passé vite.
Tout était décuplé par rapport à ce que vous aviez connu comme expérience sur un banc de touche…
Par la force des choses oui, car tu as une pression supplémentaire. Après, l’âme en elle-même du travail, c’est connaître ton adversaire, préparer ton game plan par rapport à ton adversaire, mesurer les forces en présence chez toi, essayer d’apporter les meilleures réponses en termes d’organisation et d’animation. On peut mettre toutes les organisations que l’on veut, mais si on ne trouve pas la bonne animation, c’est ça qui fait la différence. À ce niveau-là, il y a 100 % de ton temps et de ton esprit qui est consacré à tout ça.
Est-ce que cela vous donne envie d’y regoûter ?
Oui, je ne ferme la porte à rien. Je suis quelqu’un qui est compétiteur dans l’âme, j’ai déjà relevé plusieurs missions au club. L’avenir, on verra ça plus tard.
Propos recueillis par Romain PECHON et retranscrits par Pavel CLAUZARD
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