Pour son entrée en lice en coupe de France, l’Amiens SC n’aura pas la tâche facile sur le terrain d’Hombourg-Haut, pensionnaire de Régional 1. D’autant qu’Omar Daf sera privé d’un tiers de son effectif, la faute aux suspensions et aux blessures mais aussi et surtout à la trêve internationale qui le prive de sept éléments. De quoi complexer un peu plus sa tâche avant un match aux allures de traquenard. Entretien.
Omar Daf, dans quel état d’esprit abordez-vous ce 7e tour de coupe de France, sachant que l’Amiens SC est très amoindri ?
C’est un match que je prends très au sérieux, que je veux gagner. On connaît le contexte, ce qui peut se passer chaque saison sur ce genre de match de coupe. On l’a très bien préparé et on alignera la meilleure équipe possible. On a des absences, on mettra toutes les forces vives possibles pour aller faire un bon match.
Le tout dans des conditions qu’on peut imaginer difficiles voire folkloriques…
C’est toujours comme ça ! Ce n’est pas nouveau. Chaque saison, on répète les mêmes choses. C’est aussi la magie de notre sport, on voit très rarement ça dans le handball ou le rugby. Au football, sur un match, il peut y avoir des surprises. Les conditions, le terrain, à nous de nous préparer en conséquence. On doit tout faire pour continuer à avancer dans cette compétition.
Vous allez quand même vous y rendre avec un groupe très amoindri en raison de la trêve internationale…
Il y a des garçons qui sont dans l’effectif professionnel et, sur ce match-là, qui doivent être capables de s’exprimer. Il faut aussi savoir respecter les clubs de Ligue 2. Il y a pas mal d’internationaux qui évoluent dans notre championnat, mettre un tour de coupe de France dans cette période est un peu problématique. Sans la prolongation, on sait aussi que les adversaires s’accrochent et que tout le monde est bien préparé pour tenir 90 minutes.
Le terrain ? On ne voulait pas amener de la polémique par rapport à ça
Trouvez-vous normal d’aller jouer à Hombourg-Haut, là où Sochaux avait refusé de jouer l’an dernier. Ce qui avait débouché sur une inversion de la rencontre ?
C’est une question qu’on s’est posée aussi. On ne voulait pas amener de la polémique par rapport à ça. On connaît les conditions, cela a été validé et on se prépare en conséquence pour continuer notre aventure en coupe de France. C’est aussi le charme de la coupe. On sait l’engouement et le bonheur que ça peut provoquer pour les clubs amateurs, c’est donc normal d’un côté. On a pris toutes les informations sur notre adversaire et, en tant que professionnel, on a l’ambition d’aller loin dans la compétition.
Dans ce contexte, vous allez devoir mettre vos joueurs de métier dès le départ…
Ce sont des matches à ne jamais prendre la légère. Quand on veut aller au bout, il faut toujours aborder ce genre de match avec beaucoup d’engagement, d’envie et de sérieux. C’est ce que les garçons ont fait cette semaine. Il faut aborder ce match de coupe avec beaucoup d’enthousiasme. Cela permet aussi de mobiliser l’ensemble de l’effectif.
Est-ce un match plus dur à préparer qu’un match de Ligue 2 ?
Sincèrement, non. Que ce soit Dunkerque, Grenoble ou ce match, on les prépare tous minutieusement, en prenant toutes les informations possibles. On essaie de s’améliorer, de progresser match après match.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
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