Avec aucune victoire depuis deux mois, l’Amiens SC s’enfonce dangereusement dans le ventre mou du championnat de France de Ligue 2. Pour stopper cette lente mais ininterrompue chute, Omar Daf espère retrouver de l’efficacité pour revenir de Dunkerque avec une précieuse victoire. Entretien.
Omar Daf, après huit matches sans victoire, il est plus que jamais temps pour l’Amiens SC de relancer la machine…
Cela nous tarde oui, cela commence à être long. Sur les deux derniers matches, il y a une certaine solidité défensive de retour, on concède moins d’occasions. Maintenant, c’est sur le plan offensif qu’il va falloir se lâcher, concrétiser les situations qu’on se procure.
Vous n’avez marqué que deux buts sur les sept derniers matches, cela commence-t-il à douter chez vos attaquants ?
C’est normal et logique. Quand on ne met pas occasions au fond, on n’est pas au mieux. Maintenant, il faut travailler, c’est leur métier. Il faut être solide mentalement, ne surtout pas douté. C’est une période qui n’est pas simple pour eux et pour nous aussi pour concrétiser les occasions qu’on se procure. On travaille énormément avec eux sur la vidéo, des séances spécifiques. Quand ils vont retrouver le chemin des filets, je ne doute pas que ça va repartir, ce sont des joueurs de qualité. Ils font beaucoup d’efforts et ne lâchent pas. Nos attaquants ont des occasions et font encore des efforts, même Louis (Mafouta) quand il est sur le côté gauche.
Dans ce contexte, comment abordez-vous le déplacement à Dunkerque, qui vient de faire tomber Auxerre ?
Sur un match, on peut retrouver très vite une dynamique positive ou de la confiance. Dunkerque est une équipe qui se bat avec ses moyens. Ce qui m’intéresse est ce qu’on propose. Sur le plan offensif, c’est insuffisant, il doit y avoir plus de dépassements de fonction, de prises de risque. Il faut surtout retrouver l’efficacité qui nous fait défaut depuis un petit moment. Quand on revoit à froid la rencontre d’Annecy ou de Laval, les situations sont là. Quand on gagne tout de suite, ça vient valider une prestation. Quand ce n’est pas concrétisé, on peut voir le verre à moitié vide. Le plus dur dans le football est de concrétiser.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
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