S’il a salué l’abnégation de son équipe, encore une fois, Omar Daf ne pouvait que reconnaître la supériorité de Caen (2-1), ce mardi à l’occasion de la 6e journée de Ligue 2. La qualité de l’effectif normand a fait la différence selon l’entraîneur de l’Amiens SC.
Une défaite assez logique
« C’est très difficile de perdre ce match dans les dernières minutes. On a livré un gros combat, c’est frustrant, mais Caen n’a pas volé sa victoire. C’est une équipe plus armée que nous, notamment sur le banc de touche. Cela se joue sur la qualité de l’effectif, leur capacité à tenir sur la durée. En première mi-temps, on a eu du répondant. On savait qu’ils allaient pousser, c’est ce qui s’est passé. Après l’ouverture du score, on a gardé notre sérénité, on a continué à travailler. Il y a eu de bonnes ressorties et on revient logiquement au score. Au fil du match, ça devenait de plus en plus dur et Caen a mis des titulaires en puissance en fin de rencontre. Je pense qu’ils ont gagné grâce à ces armes. Comme la saison dernière d’ailleurs. »
Alexandre Mendy, un poison inévitable
« C’est toujours difficile de défendre sur Alexandre Mendy. C’est un joueur capable de prendre la profondeur, qui est bon de la tête et spontané. On le voit sur le but, c’est très bien joué. On est en nombre dans la surface, mais il coupe devant, au premier poteau. C’est un attaquant redoutable et Malherbe a beaucoup de chance de l’avoir. De notre côté, on travaille avec les jeunes. Tout n’est pas parfait, beaucoup sont en apprentissage et on se bat avec nos armes. On le fera chaque week-end pour aller chercher notre objectif. »
Source : France Bleu Normandie
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Je ne suis pas pro-Daf, mais j’avoue que sur ce début de saison, je lui tire mon chapeau. Il fait vraiment au mieux de ce que la Direction lui donne comme effectif.
Avec tous mes encouragements
J’ai l’impression qu’avec cette effectif volontairement (très) limité, Bernard Joannin fait le pari du maintien financier plus que du maintien sportif…
J’ai du mal à me représenter le reel impact financier de la baisse des droits tv sur les clib de L2.
L’avenir nous dira si il a raison…