En demi-teinte depuis son arrivée au mercato d’hiver, Mounir Chouiar assure qu’il fait tout pour retrouver sa meilleure forme et aider l’Amiens SC dans sa quête de top 5. Le tout en ayant une ambition prioritaire : mettre son talent au service du collectif. Entretien.
Un mois et demi après votre arrivée, comment vous sentez-vous physiquement ?
Je cherche toujours à donner le maximum. Je travaille pour, je cherche toujours à être mieux physiquement, même si certaines personnes peuvent dire que je suis bien ou moins bien. Je fais tout pour apporter le plus à l’équipe et au coach. Physiquement, je donne le maximum que j’ai. Le coach fera en fonction.
On n’a pas encore le droit à un Mounir Chouiar à 100% ?
A 100%, je fais tout pour y être. Je donne toujours le maximum de moi-même. Après, par rapport à ce qu’on a vu de moi précédemment, je donnais un certain style de jeu. Je l’ai toujours en moi, il y a aussi une certaine adaptation à avoir. Il faut s’adapter à ce que le coach demande aussi. Mon objectif est simplement de donner le maximum que j’ai à donner. Mes qualités sont toujours là, je cherche juste à les mettre au service du collectif.
Quel est ce certain style de jeu ?
Je ne saurais pas dire quand j’étais au top niveau. Je sais juste que je peux toujours faire mieux. Maintenant, je ne sais pas trop quoi dire à propos de Mounir Chouair au top niveau. Je n’ai pas encore touché mes limites, je ne sais pas ce que ça peut être. Je sais juste que je peux être un joueur dérangeant sur le terrain, qui peut apporter beaucoup à son équipe. Les adversaires peuvent se dire que je pose des problèmes.
Comment avez-vous vécu vos premières semaines, avec peu de temps de jeu et même une non-convocation contre Bordeaux ?
J’ai discuté avec le coach. Il m’a expliqué son objectif. Dans les clubs précédents, je n’avais pas forcément beaucoup de temps de jeu. J’ai demandé du travail complémentaire. Le coach a fait ses choix, il voulait que je prenne un peu plus de rythme. Je continue à travailler, je ressens que je prends du rythme. J’accepte les choix du coach, je n’ai rien contre ça. Il prend le temps de discuter avec ses joueurs, de les comprendre. C’est important. Il m’a juste aidé à poursuivre mes objectifs ici. Cela se passe plutôt bien, après avoir été très bien accueilli. Je me sens très bien dans le club. C’est très plaisant.
Aviez-vous également ressenti ce manque de rythme sur vos premières entrées ?
Oui. Je le sentais. Je savais que je pouvais énormément apporter l’équipe. On ne peut pas remplacer les matches non joués auparavant. On a discuté longuement pour pouvoir être performant sur le terrain, apporter ce que je peux apporter à l’équipe. Je pense que cela peut porter ses fruits sur les prochains matches.
Vous allez bientôt jouer avec Gael Kakuta, qui revient de blessure. Comment voyez-vous cette future association ?
Je ne le connaissais pas personnellement avant d’arriver ici. J’étais assez jeune. C’est un joueur qui a beaucoup de qualités, une grande expérience, qui a fait beaucoup d’équipes, qui a joué avec de bons joueurs. Si je suis amené avec lui, je sais qu’il peut apporter beaucoup à notre équipe. J’espère qu’on va trouver cette alchimie sur le terrain, comme j’ai pu la trouver avec les autres joueurs de l’équipe. J’attends juste de voir.
Il y a une filiation naturelle entre vous deux…
On a le même style de jeu. C’est un joueur qui peut provoquer, qui a de la qualité technique. On pense un peu pareil sur le terrain. Naturellement, on va se comprendre. Je ressens aussi ce feeling avec les autres joueurs de l’équipe, on se comprend assez facilement. Je sais aussi m’adapter aux joueurs qui m’entourent.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Eddy Lemaistre/Icon Sport
Mounir Chouiar est tellement au dessus de Maxime Do Couto qu’il devrait s’imposer en ayant retrouvé du physique. Impatient de le voir sur le terrain avec Gael, ça doit faire partie des solutions pour qu’Andy et Louis disposent de meilleurs ballons pour planter