En sélection durant la dernière trêve internationale, Mamadou Fofana a notamment été jouer un match en Afrique du Sud contre l’Eswatini, à 72 heures de la reprise de la Ligue 2. Le point de départ d’un retour en France particulièrement périlleux l’obligeant à s’asseoir sur le banc de touche vendredi dernier à Annecy. Explications.
Un vol de 11h30 en pleine nuit
« On a joué au Mali le vendredi, avant un jour de voyage le samedi pour aller en Afrique du Sud. On a joué mardi là-bas et il n’y avait pas de vol le mardi soir. J’ai pris le vol mercredi à 18 heures, j’ai fait 11h30 de vol pour venir. Je suis arrivé ici le jeudi matin et directement on a voyagé pour aller à Annecy. Je ne sais pas si c’est plus fatiguant qu’un match, mais c’est difficile quand même. Le coach a beaucoup d’expérience, il a vécu ce genre de situation et il a pris la meilleure décision. C’est comme ça. Ce n’est pas le plus important. Cela restait le match et on a perdu. J’étais sur le banc et de tout coeur avec l’équipe. Là, j’ai pu me reposer samedi, dimanche. Ça va bien. »
Des cadences toujours plus infernales
« C’est comme ça, c’est le calendrier qui veut ça. On est beaucoup dans ce cas. Ce n’est pas facile, ce n’est pas évident, mais il faut faire avec. On n’a pas le choix, même si ça devient compliqué, qu’il y a beaucoup de matches rapprochés. Faire grève ? On ne peut qu’en parler, on ne peut rien faire de plus. Il y a des gens mieux placés que nous qui j’espère vont s’en rendre compte et tenter de changer les choses. Refuser de jouer ? C’est aller loin ! »
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Kevin Guizol/Icon Sport
Mamadou a raison , un calendrier de plus en plus dément pour certains joueurs !
Cela favorise les joueurs en quête de titularisation dans leurs club ou en selection.
Certains parle d’une grève, moi, je m’arrangerait pour ne pas disputer certains matchs, en prenant des cartons, ou me faire porter pâle….