Après huit matches et pendant la deuxième trêve internationale, l’heure est venue de faire un premier bilan sur la cuvée 2024 2025 de l’Amiens SC. Découvrez les tops et flops de la rédaction sur le début de saison amiénois.
Les tops
Le bon parcours à domicile
Quatre sur quatre. C’est le bilan de l’Amiens SC à domicile cette saison. Après un large succès inaugural contre le Red Star, en dépit d’une première demi-heure assez poussive, les Amiénois ont enchainé en l’emportant contre Lorient (1-0), Clermont (1-0) et Rodez (2-1), non sans se faire peur face aux Ruthénois – en étant bien aidé par deux penaltys accordés en fin de match. En l’espace de deux mois, la formation d’Omar Daf a ainsi fait aussi bien que l’an passé sur l’ensemble de la saison (5 succès). Tout ça en étant la quatrième meilleure attaque et la meilleure défense à domicile. Une entame idyllique.
Mafouta est reparti sur les chapeaux de roues
Auteur de quinze buts la saison dernière, soit la meilleure performance d’un Amiénois depuis Oumar Pouye, auteur de 16 buts en National lors de la saison 2014/2015, Louis Mafouta en est cette année à quatre buts en huit matches. Et si l’international centrafricain en a inscrit la moitié sur penalty, lors du match contre Rodez, il a également su concrétiser sur les rares occasions qu’il a pu se créer. La faute à un secteur offensif dans lequel il manque de soutien. Ayant également pris de l’ampleur au sein du groupe, il parvient également à exister dans les matches où il ne trouve pas le chemin des filets, comme Metz samedi dernier.
Les flops
Les difficultés à l’extérieur
Si tout va bien à domicile, Amiens n’est guère à la fête loin de ses bases. En quatre rencontres, les Picards n’ont toujours pas pris le moindre point et n’ont inscrit que trois petits buts, dont deux lors du dernier déplacement en date, à Metz. Tout a commencé par un match à Bastia, au cours duquel il a fallu attendre la toute fin de partie pour voir les coéquipiers de Régis Gurtner réellement entrer dans leur match. Le tout après un but litigieux et fatal des Corses. A Annecy, les Picards sont tout bonnement passés à côté de leur match, adoptant notamment un plan de jeu en inadéquation avec les forces en présence. Contre Caen (2-1) et Metz (3-2), Amiens a tout simplement touché ses limites en dépit des résultats finaux plutôt flatteurs.
Une défense en chantier
Si Omar Daf avait fait de l’animation défensive sa priorité la saison dernière, l’ancien latéral droit ne doit pas forcément être satisfait de l’état des lieux actuels. Après 8 matches, Amiens a déjà encaissé dix buts, dont six en seulement deux matches (Annecy et Metz). La faute à un secteur qui ne trouve pas de stabilité depuis le début de saison. La faute à la blessure de Sébastien Corchia, qui a débouché sur un changement de système contre Clermont et Caen.
La faute aussi à l’identité du deuxième défenseur central qui demeure un mystère. Si Mamadou Fofana fait toujours figure d’indéboulonnable, Osaze Urhoghide ne parvient pas à convaincre son entraîneur. Quant à Mohamed Jaouab, son retour est jusqu’ici assez décevant. De quoi permettre à Siaka Bakayoko de pointer le bout de son nez. En attendant que la hiérarchie au poste soit plus claire, Amiens navigue un peu à vue.
Romain PECHON
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
Urhoghide est pourtant loin d’être mauvais et c’est le meilleur défenseur aux stat de l’effectif cette saison: il a marqué un but mais surtout 67% de gains dans les duels (mieux que notre référence, Fofana, qui est à 62%) et 85% de passes Ok. Omar Daf n’est pas convaincu car il semble avoir un gros à priori avec l’Anglais, lui qui dit « je fais toujours jouer les meilleurs », niveau DC il est peu audible quand il fait passer devant un Bakayoko un peu tendre et un Jaouab catastrophique depuis son retour.