Entraîneur de l’équipe réserve depuis début 2019, Antoine Buron a également pris du gallon dans la hiérarchie du centre de formation de l’Amiens SC ces dernières semaines. Promu co-directeur du centre de formation aux côtés de Patrice Descamps, l’ancien ailier cumule les deux fonctions avec enthousiasme. Entretien.
Antoine, comment ça se passe au quotidien depuis le début de saison avec ses nouvelles fonctions en plus de votre rôle de coach de la réserve ?
Ca se passe très bien. J’ai un peu plus de fonctions au niveau de la coordination du centre, en gérant toute la partie organisationnelle au quotidien. C’est dans la continuité du projet mis en place par Patrice il y a maintenant six saisons. C’est un projet qui fonctionne, qui demande une organisation très précise et carrée. Je suis juste dans la lignée de son travail, j’essaie de faire au mieux pour que le centre tourne, qu’on ait des résultats aussi bien sur les équipes de jeunes engagées dans les championnats que sur le plan du développement du joueur pour qu’ils puissent exploser chez les professionnels. Ce n’est pas l’écriture d’une nouvelle page ou un travail qui demande une refonte du mode de fonctionnement. Par contre, ça demande un investissement supplémentaire et ça demande surtout d’être bien organisé.
Ce n’est donc pas si difficile de cumuler les deux fonctions ?
C’est plutôt enrichissant. On ne pouvait pas parler de routine, parce qu’avec les années Covid notre quotidien au centre fut impacté, je ne ressentais pas non plus de lassitude à être coach de l’équipe réserve. De toute manière, s’il y a bien un poste où il n’y a pas de certitudes et où il faut se renouveler en permanence, c’est bien coach d’une équipe réserve. Chaque semaine, on a des problématiques différentes. On prépare la semaine, on commence à imaginer une équipe en attendant le groupe de l’équipe professionnelle. Ca peut aussi arriver de changer la composition le matin du match pour incorporer certains qui étaient au-dessus la veille. Tout ça fait qu’on n’a pas l’occasion de s’endormir. Maintenant, c’est aussi plaisant de voir autre chose. J’ai passé des diplômes qui me permettent d’être directeur du centre, j’ai la chance de pouvoir voir à quoi ça ressemble en étant adjoint de Patrice cette saison. Je peux prendre de l’expérience sans être directement à la tête du centre de formation. C’est vraiment très enrichissant. Ca demande juste à trouver un équilibre sur le plan personnel et savoir trouver le bon dosage entre le terrain et le non terrain.
Outre votre montée en grade, il y a eu pas mal de bouleversements au centre de formation, avec notamment des départs à la tête des U19 et des U17. On imagine que cela a insufflé un nouveau souffle…
Forcément. Ca amène aussi des visions et des personnalités différentes. C’est aussi le rôle d’un co-directeur de centre de formation de savoir manager un staff. Ce sont aussi des choses à prendre en compte quand on appréhende ce rôle. Aujourd’hui, tout se passe bien, il y a une nouvelle dynamique avec des gars qui s’identifient au projet mis en place au centre, qui ont envie de réussir avec nous. Je ne dis pas que ce n’était pas le cas de ceux qui sont partis, mais en tout cas les nouveaux sont pleinement investis. C’est vraiment intéressant de bosser avec eux au quotidien.
Propos recueillis par Romain PECHON
RC LENS (b) – AMIENS SC (b)
2ème journée de National 3
Dimanche 4 septembre, 15 heures
Stade Léo Lagrange, Lens
Arbitre : M. Larbi
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