Alors que le groupe sino-espagnol Mediapro doit diffuser l’essentiel de la Ligue 1 la saison prochaine, la nouvelle chaîne est en retard sur le plan de développement présenté à la Ligue de Football Professionnelle (LFP). De quoi inquiéter certains présidents de club, comme Jean-Michel Aulas.
L’inquiétude s’installe en coulisses
Mediapro va-t-il honorer l’appel d’offres remporté pour la diffusion de la Ligue 1 sur la période 2020-2024 ? En mai 2018, ce groupe sino-espagnol d’audiovisuel avait raflé l’essentiel des droits télés du championnat de France contre une somme de 780 millions annuels, beIN Sports complétant la mise pour un total de 1,15 milliard. Problème, Mediapro n’a toujours pas d’existence en France, comme le relève le quotidien l’Equipe, ce mardi matin.
Alors que la nomination du directeur général, Julien Bergeaud, transfuge de Discovery, est intervenue avec un mois et demi de retard sur la feuille de route initiale, celui-ci n’est toujours pas en poste, la faute à un préavis à honorer à l’égard de son futur ex-employeur. Résultat des courses, le futur diffuseur du football français tourne encore au ralenti. Ainsi, Mediapro, toujours en quête d’un directeur des programmes, n’a toujours pas dévoilé un organigramme qui aurait dû être fourni aux autorités du football français fin septembre.
En retard, Mediapro doit désormais trouver des bureaux en France et développer ses premières infrastructures pour conclure une convention avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) avant la fin de l’année civile. Un nouveau retard serait alors perçu comme l’alerte de trop. En attendant, Mediapro semble candidat à l’appel d’offres de la Ligue des champions, de la Ligue Europa et de la Ligue Europa Conférence. Suffisant pour rassurer sur sa crédibilité ? Pas si sûr…
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