Si les supporters des clubs de Ligue 2 sont actuellement focalisés sur les actions de contestation contre le retour du multiplex le vendredi, ceux de l’Amiens SC « n’oublient pas non plus un autre combat encore plus important : John Williams« . Explications.
Les supporters de l’Amiens SC continent de mettre la pression
Les saisons se suivent et se ressemblent à l’Amiens SC. Un peu plus d’un an après avoir placardé des affiches en plein centre-ville pour réclamer le départ de John Williams, responsable du recrutement du club, les supporters amiénois ont remis ça à l’occasion d’une nouvelle action dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Ainsi, de nombreux stickers « Williams Out » étaient présents tout autour du stade pour la réception de Lorient, mais également sur différents panneaux d’affichage libre disséminés un peu partout dans la ville.
« Ce combat est encore plus d’actualité après les récents événements et notamment son aide apportée à Bordeaux, alors que « son club » (Amiens, ndlr) est à la ramasse en matière de recrutement« , nous confie un membre du groupe Tribune Nord Amiens. La colère gronde également en interne. Si aucune voix discordante n’osera prendre la parole publiquement, par peur d’éventuelles répercussions, de nombreux dirigeants et acteurs du projet sportif de l’Amiens SC n’ont guère apprécié la mission de bénévolat de John Williams en Gironde.
Des contestations en interne
Le tout dans un contexte de relations toujours plus fraîches entre Bernard Joannin et John Williams, la faute à un modèle de trading qui a fini par davantage coûter qu’il n’a réellement rapporté, obligeant le propriétaire du club à remettre au pot ces dernières années. Toujours considéré comme le directeur sportif de l’Amiens SC par une grande partie de la sphère médiatique, l’ancien agent n’occupe en réalité plus ce rôle depuis de longs mois, se contentant de gérer les affaires liées au mercato… en dehors de son temps libre mis à disposition des Girondins de Bordeaux.
Le tout en demeurant un simple prestataire du club, sans réel lien de subordination avec la direction. Un mode de fonctionnement qui a sans doute atteint ses limites, autant qu’il ne suscite de crispations dans le microcosme amiénois.
Romain PECHON
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
Les ultras qui croivent que tous leurs appartient le championnat le club alors qu ils ont rien qu ils supportent déjà leurs équipes si ils la supportent aussi fort qu ils déploient des banderoles ils seraient champions des tribunes la ils sont justes champion du ridicule
Tout a fait exact…
du verbe « croiver » …
« croivons » les doigts pour gagner quelques matchs…
La « force » de cette organisation est responsable du départ du principal acteur du projet sportif du club qui a amené la montée, le maintien et dont le départ à cause la descente.
Il est temps de revenir à une organisation plus rationnelle et logique à laquelle aspirait Mathieu Bodmer , l’actuel DS du Havre ! On voit où en est Le Havre aujourd’hui.
On va pas refaire de la spéléologie avec Christophe Pelissier, si? Parti depuis 2019 sur sa volonté, il n’avait en rien le profil d’un bâtisseur capable de rester plus longtemps chez nous. 4 ans chez nous, 3 à Lorient, vous verrez qu’il quittera aussi Auxerre à la fin de la saison. C’est un entraineur à cycle assez court, qu’il ait dans les pattes ou pas un Williams, nonobstant ses qualités de coach que je lui accorde volontiers.
Bien d’accord
Rien ne sert d user de l encre sur le sujet…President JOANNIN est assez grand pour savoir ce qu il doit faire avec J.W..
Et comme c est avec sa monnaie, les commentaires ou actions des supporters (tous n en sont pas) n y changeront rien
La force de notre organisation après la montée en L1 (un homme seul qui propose à un président seul lors des mercatos, sans les pertes de temps inhérentes à une cellule de recrutement avec parfois des désaccords internes sur des choix et un coût de fonctionnement) est devenu notre faiblesse à mesure que Williams commettait de grosses erreurs de ciblage de joueurs sans personne pour les empêcher. Il est temps de revenir à un DS qui pose une direction en s’appuyant sur une Cellule de quelques hommes, tous étant salariés du club.