Très discret depuis le changement d’entraîneur, John Williams était présent ce jeudi pour une conférence de presse exceptionnelle en la présence du président de l’Amiens SC, Bernard Joannin. L’occasion pour ce dernier de renouveler sa confiance à l’égard du responsable du recrutement.
Recruteur mais pas directeur sportif
Le torchon brûle-t-il entre Bernard Joannin et John Williams suite au dernier mercato, ponctué par le recrutement avorté d’Aldo Kalulu ? Non, si l’on en croit le président de l’Amiens SC, qui a même tenu à renouveler sa confiance envers le recruteur anglais basé à Bayonne, à l’occasion d’une conférence de presse exceptionnelle, ce jeudi. « Si j’ai fait venir John (Williams) et toutes les composantes du club, c’est pour vous montrer à quel point nous sommes unis, à quel point notre projet est écrit, à quel point il se met en route. Et John fait partie intégrante de ce projet. »
John Williams (Amiens SC) : « L’histoire a été montée en épingle »
Quant au fait que John Williams soit reparti au Pays Basque alors que Bernard Joannin avait souhaité qu’il installe à Amiens suite au départ de Christophe Pélissier, cela ne pose pas de problème non plus. « D’un point de vue familial, les choses étaient un peu difficiles pour lui, affirme le président de l’ASC. Son métier, dans lequel il excelle, ne nécessite pas une présence quotidienne à Amiens. C’est un choix qu’on a fait ensemble. On a pensé que ce poste de directeur sportif n’était pas nécessaire à Amiens, que la relation directe Oswald (Tanchot)-John (Williams) avec Yann (Kombouaré) en termes de coordinateur était plus efficace. »
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Dans les faits, John Williams demeure donc « le conseiller du président, en charge du recrutement du club des professionnels jusqu’au centre de formation« , détaille l’intéressé. ‘Mon rôle est de coordonner toute la partie recrutement, qui a fait une partie du succès sportif et financier d’Amiens et qui nous a permis de développer le club. » Et qui a aussi été à l’origine de son retour en Ligue 2 et peut-être à terme à la case départ, c’est-à-dire le National. Car même si Bernard Joannin affirme le contraire, Amiens est bien sur une pente glissante depuis un peu plus d’un an, flirtant dangereusement avec le bord du précipice.
Romain PECHON
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