Amiens SC : Hinschberger « assez surpris de la décision du club »

Amiens SC Hinschberger
Gwendoline Le Goff/FEP/Icon Sport

De plus en plus proche du point de rupture dans la course à la montée, l’Amiens SC pourrait définitivement être hors course en cas de défaite contre les Girondins de Bordeaux, lundi pour le compte de la 25ème journée de Ligue 2. Un match qui marquera également les retrouvailles avec Aliou Badji, dont le départ en Gironde laisse encore un goût amer à Philippe Hisnchberger.

Badji, une destination qui laisse songeur Hinschberger

Alors que l’Amiens SC a débuté la saison avec le duo Tolu-Badji, les deux hommes ont quitté le club en cours d’exercice. Si le Nigérian s’est exilé en Belgique (Genk), où il s’est déjà montré décisif, le Sénégalais est resté en France. Et alors qu’il espérait découvrir la Ligue 1 en rejoignant l’AJ Auxerre, Aliou Badji a finalement dû se contenter d’une nouvelle destination en Ligue 2. « On a quand même réussi à le céder à un concurrent direct pour la montée, ironise Philippe Hinschberger au micro de nos confrères d’ARL. Enfin bon, j’étais quand même assez surpris de la décision du club. J’espère qu’il ne nous fera pas un triplé lundi soir à la Licorne (rires). Il est en forme en ce moment, et vous verrez que c’est un très très bon joueur. Il faut juste du temps pour s’adapter. Bon… Je préfère qu’il soit bon à partir de mardi matin ».

L’Amiens SC marque clairement le pas

Estimant que le bilan de l’Amiens SC est coupé en deux parties, Philippe Hinschberger peine à expliquer la saison de son équipe : « On était co-leader à la onzième journée en ayant gagné sept matches sur onze sans être flamboyant mais en ayant pas mal d’efficacité offensive et défensive. Paradoxalement, depuis cette époque, on est beaucoup mieux dans le jeu et on n’arrive quasiment plus à gagner un match. On a gagné que deux matches sur les douze derniers, qui plus est à l’extérieur à Niort et à Laval. Globalement, on prend un but par match et on n’en marque pas assez, en plus de quelques décisions arbitrales en notre défaveur. Cette deuxième partie de saison est peu florissante en termes de résultats. On est en sous-performance sur cette période, c’est vraiment bizarre. C’est usant parce que c’est un scénario qui se répète trop. On travaille pour réduire ses erreurs fatales. »

Bordeaux, l’ultime chance

Et si la montée n’était pas un objectif affiché en début de saison, Philippe Hinschberger reconnaît que le club s’est pris au jeu au fil des semaines : « Le Président nous a donné l’objectif de finir dans les dix premiers cette année, au 20 juin, lors de la conférence de presse de reprise. Mais quand on est premiers à la douzième journée, cela donne de l’appétit. Et nos difficultés viennent aussi du fait qu’on a touché le haut du classement pendant trois mois, et qu’il faut maintenant remonter les barreaux de l’échelle petit à petit. C’est toujours difficile de changer d’objectif en cours de saison. On est actuellement vraiment entre deux eaux, à la croisée des chemins. C’est clair que si on perd contre Bordeaux, qu’on se retrouve à douze points des Girondins, la saison sera quasiment terminée pour nous. Par contre, si on les bat, on revient à six points, avec un match au Paris FC dans dix jours… On aurait encore des possibilités. L’objectif à court terme est de ne pas prendre trop de retard sur cet objectif. »

Source : ARL FM

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