Il a beau avoir connu les fastes de la Ligue 1 et être à l’aube d’une huitième saison consécutive avec l’Amiens SC, un club où il déjà tout connu, Régis Gurtner n’en demeure pas moins enthousiaste et impatient à l’idée de refouler les terrains dès samedi soir à Auxerre. Entretien.
Régis, comment vous sentez-vous à l’aube de cette nouvelle saison ?
Notre dernier match était mi-mai, ça fait quelque temps. En tant que compétiteur, on a vraiment hâte que la compétition reprenne parce que c’est ce qui nous fait prendre énormément de plaisir. J’en prends toujours autant avant de démarrer cette saison avec beaucoup d’enthousiasme. Malgré les saisons qui passent, il y en a toujours autant et on essaye de transmettre ça aux jeunes dans le vestiaire. Les matches amicaux, c’est bien beau, mais il faut voir comment le groupe réagit à la compétition et comment on se défend en championnat, qui plus est avec de belles équipes qui ont de l’ambition. Ca va être un championnat très intéressant et excitant à jouer.
Après avoir tout connu à Amiens, comment faites-vous pour ne pas être gagné par une forme de lassitude ?
Je ne me repose pas sur les choses passées. J’avance, je vois le présent et le futur. Je me sers des expériences passées mais sans trop y repenser. Quand on est joueur professionnel, la remise en question quasi quotidienne est hyper important. Chaque semaine est un nouveau match. On a envie de se donner à fond, gagner le maximum de match, prendre le plus de plaisir. C’est ça qui me fait avancer, que ce soit dans le football ou la vie en général. C’est ce qui fait que j’ai envie de prendre encore énormément de plaisir sur les années qui viennent.
Il y a quelque temps vous aviez évoqué votre envie d’étirer votre carrière jusqu’à 40 ans. Est-ce toujours le cas ?
Je ne veux pas évoquer d’âge. Tant que je me sens bien, que tout va bien physiquement, que j’ai encore envie, que je prends du plaisir dans le groupe avec beaucoup d’enthousiasme, j’aurais envie de continuer. Je veux être le plus performant le plus longtemps possible, c’est ce qui est important pour l’équipe.
Tous les ans ou presque vous avez un nouveau numéro 2. Cette saison, c’est Paul Charruau…
On a un groupe de quatre gardiens cette saison et ils ont tous un état d’esprit irréprochable, bossent tous au quotidien. On a besoin de ça dans un groupe de gardiens. Paul est arrivé cette année, s’est intégré très rapidement. Ce sont des choses qui se font naturellement. Quand les gardiens ont un bon état d’esprit, ça ne pose aucun problème, on bosse bien au quotidien. C’est un poste à part, avec des entraînements à part mais on essaye d’avoir notre part dans la vie de groupe, c’est très important. Je suis le plus ancien mais chacun amène un truc avec un caractère différent, c’est intéressant.
Il ne vous reste plus qu’un an de contrat. Qu’en est-il de votre avenir à moyen terme ?
Pour l’instant, il me reste bien une année de contrat à Amiens. On verra un peu ce que ça va donner.
Propos recueillis par Romain PECHON avec Adrien ROCHER
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