Plus fragile que jamais, l’Amiens SC a subi sa plus lourde défaite de la saison face à Grenoble (1-4). En chute libre depuis début novembre, avec 10 points pris et 24 buts encaissés en 12 matches, le club de Bernard Joannin n’a quasiment plus la moindre marge. Découvrez nos principaux enseignements après cette rencontre comptant pour la 23e journée de Ligue 2.
Victor Lobry, le motif d’espoir
Malgré l’humiliation subie par son équipe, Victor Lobry a tout de même réalisé une excellente prestation. Au four et au moulin pour son équipe, le numéro 8 était sur tous les fronts mais bien trop esseulé. Que ce soit à la récupération, à la relance ou dans la projection, le milieu de terrain a surnagé grâce à sa qualité de passe et sa capacité à s’en sortir dans les petits espaces. Pour sa quatrième rencontre disputée, celui qui est arrivé libre cet hiver impressionne déjà, tant par la sérénité qu’il inspire que par ses qualités balle au pied. Dans cette rencontre à vite oublier, sa prestation a été de loin la plus aboutie, prouvant que son retour dans sa région est une aubaine pour l’Amiens SC qui va en avoir grand besoin jusqu’à la fin de la saison dans ce qui semble devenir une mission maintien.
La défense qui ne cesse de faire peur
Depuis le départ de Mamadou Fofana, cela ne va plus pour la défense amiénoise et cela ne semble pas prêt de s’arranger. Osaze Urhoghide également parti, l’Amiens SC se retrouve avec une charnière composée de Mohammed Jaouab et Siaka Bakayoko particulièrement inexpérimentée. Alors que le premier peine à se transformer en leader, le second est encore en phase d’apprentissage. En 2025, la formation d’Omar Daf a encaissé 14 buts en 7 matches, personne fait pire sur la période en Ligue 2. De quoi porter le total depuis le début de la saison à 35 buts concédés. Avec un neuvième match avec trois buts encaissés et une défense aussi catastrophique, Amiens affiche certains signaux d’un futur relégué.
Face à Grenoble, tout est parti d’une contre-attaque éclair sur laquelle Rémy Vita a cruellement manqué de vice pour couper l’action au départ. Se retrouvant seul face à trois adversaires, Amine Chabane ne pouvait rien faire pour empêcher Théo Valls d’ouvrir le score. Neuf minutes plus tard, la passivité de Mohamed Jaouab permettait à Grenoble d’obtenir un corner décisif. Sautant plus haut que tout le monde, Loris Mouyokolo catapultait sa tête en pleine lucarne. Progressivement abandonné par une défense en perdition, Régis Gurtner encaissait deux nouveaux buts (31′, 65′).
Louis Mafouta, la série infernale
En perdition depuis de nombreux matchs, Louis Mafouta a une nouvelle fois confirmé sa très mauvaise période. En dépit d’une offrande d’un défenseur grenoblois, avec une passe en retrait complètement ratée, le numéro 9 de l’Amiens SC n’en profitait pas pour ouvrir le score perdant son un contre un face à Mamadou Diop. Exception faite de son bon une-deux avec Amine Chabane, l’international centrafricain n’a cessé d’être imprécis durant la totalité de la rencontre.
Perdant des ballons faciles, multipliant les contrôles ratés, dont un sur un centre dangereux de Victor Lobry en pleine surface de réparation (51′), Louis Mafouta n’a pas dissipé les doutes à son sujet. Et alors qu’il avait pour habitude de le préserver, Omar Daf n’a cette fois-ci pas hésiter à le remplacer peu après l’heure de jeu, le tout sous les sifflets du stade de la Licorne. Tout un symbole.
Benjamin HERMEL et Romain PECHON
Photo d’archive : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
Ce qui est terrible c’est que Julien Ceslestine (une centaine de matches en L2) a rompu en janvier son contrat à Chypre. Il n’est pas blessé il jouait encore fin décembre juste il n’entrait plus dans les plans et ne voulait pas du banc de touche. Il ne demandait vraiment pas grand chose et c’est un « gagnant » au top état d’esprit à la Leautey-Lobry sur lequel on pouvait s’appuyer. Mais Williams avait pour mission de vendre essentiellement ou de récupérer des prêts gratuits, même mauvais. Aucune offre ne serait parvenue à ce très bon défenseur.
Non Pascal, afin de préserver l’intégrité sportive des compétitions, « aucun nouveau joueur, quel que soit son statut, ne peut être enregistré au-delà de la clôture de la période d’enregistrement complémentaire pour des joueurs licenciés au club postérieurement, à l’exception des jokers médicaux », précise l’article 213 des statuts de la LFP.
On ne peut plus recruter de joueurs libres de tout contrat (joueurs au chômage) ni de joker, contrairement à ce qui est possible entre septembre et janvier. Y’a qu’une exception : le joker médical, en cas de blessure très grave , corroboré par un médecin fédéral.
On va devoir faire je le crains avec Jaouab-Baka ce qui est une hérésie sportive c’est vrai. Ou tu fais descendre Kylian mais tu l’as plus au milieu dont c’est le moteur avec Lobry (le seul secteur qui marche à l’ASC en ce moment)
Thomas M. ne pourrait-il pas rentrer dans ce cas de figure?
De joueur blessé? non il doit s’agir d’une blessure grave et constatée comme telle. Ils ont tout prévu : quand tu recrutes un joker médical tu n’as pas le droit de l’aligner sur une feuille de match en même temps que le joueur blessé pendant 3 mois. Ainsi dans l’hypothèse d’une demande appuyée sur la blessure de Thomas, ça voudrait dire qu’on aurait pris Thomas pour rien puisque dans 3 mois ça sera la fin de saison. Par ailleurs le reprise de Thomas est annoncée imminente…Un Monconduit-Lobry par contre ça laisserait libre Kaiboué d’aller aider en défense centrale…
il doit bien avoir des joueurs sans club pour renforcer cette défense passoire….a non monsieur JOANNIN est satisfait du mercato de monsieur WILLIAM donc tout va bien
il y a abdouraman Barry défenseur de métier mais apparemment on ne veut pas le faire jouer.
De métier peut être (ou est ce son frère?), de talent sans doute pas, avez vous vu ses productions avec nous? Le joueur a tous de même donné 22 représentations sous nos couleurs avant qu’on finisse par arrêter les frais (façon de parler : on le paye toujours lol) tellement il semblait perdu à ce niveau.
Qui a dit « ben pourquoi on a recommencé avec Jaouab? » , j’en sais rien moi, demandez à John!