De retour de blessure, Saman Ghoddos est entré dès la mi-temps contre le FC Metz, samedi dernier. S’il n’est pas parvenu à empêcher la défaite de son équipe, l’international iranien a tenté de sonner la révolte au cœur du marasme général. De quoi se montrer optimiste pour la suite.
Du sang neuf pour relancer la machine ?
Si la saison de l’Amiens SC s’apparente jusqu’ici à un long chemin de croix, celle de Saman Ghoddos n’est guère plus glorieuse. Suspendu par la FIFA entre septembre et décembre, le milieu de terrain s’est blessé moins d’une semaine après son retour à la compétition au début de l’année civile. Éloigné des terrains pendant un mois et demi en raison d’une douleur à la cuisse, Ghoddos a enfin refoulé la pelouse de la Licorne, samedi dernier, pour remplacer un Juan Otero en perdition. « Il a fait une première mi-temps d’un niveau assez faible et il fallait changer quelque chose, fustige Elsner. Dans un bloc fermé, la vitesse et la profondeur n’étaient pas forcément les données qui allaient nous changer quelque chose. »
Dès lors, l’entraîneur de l’Amiens SC a misé sur la qualité de passe et le sens du déplacement de Saman Ghoddos pour tenter d’inverser la situation. « Il a apporté quelque chose, juge le technicien amiénois. On a d’abord compris que ça passerait à un moment donné par accentuer les coups de pied arrêtés, que l’on aurait plus de corners et de situations arrêtées. C’est quelqu’un capable de renverser le jeu, intéressé par le but. » Reste que même avec lui sur le terrain, Amiens n’est pas parvenu à faire trembler les filets d’Alexandre Oukidja. Avec huit buts inscrits, l’ASC est l’une des plus mauvaises attaques du championnat en 2020. Et il apparaît peu probable que le seul Ghoddos suffise pour changer la donne.
R.P.
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