Près de dix jours après son arrivée, Toluwalase Arokodare dit Tolu a fait ses premiers pas sous le maillot de l’Amiens SC à l’occasion du match amical face à Charleroi, mercredi. Si le Nigérian n’a pas trouvé le chemin des filets, le nouvel attaquant amiénois a fait plutôt bonne impression.
Une première impression positive
Un doublé pour Adama Diakhaby, déjà auteur de trois buts durant cette préparation estivale, et une réalisation sur penalty de Chadrac Akolo, le secteur offensif de l’Amiens SC s’est montré à son avantage face au club belge de Charleroi. Et même si Tolu est le seul à être resté muet en première mi-temps, l’attaquant prêté par le club letton de Valmiera a donné satisfaction à son entraîneur. « Quand il part vers le but, il est quand même difficile à arrêter, on avait une palette technique avec des dribbles et des feintes de passe, juge Philippe Hinschberger. Il faut qu’il apprenne aussi à jouer un peu plus avec ses partenaires, sachant qu’en un contre un il va être difficilement arrêtable. »
Toluwalase Arokodare : « Prouver et aider Amiens à retourner en Ligue 1 »
Que ce soit dans un rôle de pivot, pour remiser les longs ballons de sa défense, ou bien en attaquant la profondeur, Tolu a laissé entrevoir un registre assez large et en mesure de bonifier le projet de jeu mis en place depuis le début de la préparation estivale. « Il a aussi pu compter sur deux milieux qui sont bons et qui jouent pas loin de sa zone, comme Iron (Gomis) et Arnaud (Lusamba), ajoute Philippe Hinschberger. Il y a aussi deux garçons qui vont vite dans les couloirs comme Adama (Diakhaby) et Chadrac (Akolo) et ça peut faire une combinaison gagnante. »
Amiens SC : Qui est Toluwalase Arokodare ?
A défaut de pouvoir travailler avec une défense à même de tenir le choc sur la durée d’une saison de Ligue 2, Philippe Hinschberger semble déjà avoir trouvé une bonne partie de son animation offensive. Le tout avec un rôle central promis à Toluwalase Arokodare, qui va désormais devoir débloquer son compteur personnel, lui qui a perdu un contre un face à Charleroi, pour prouver qu’il peut être le numéro 9 tant attendu depuis le départ de Serhou Guirassy.
Romain PECHON