Un mois après son arrivée en Picardie, Andy Carroll a donné deux entretiens au site officiel de la Ligue 2 et au média anglais Daily Mail. L’occasion pour l’attaquant de livrer son avis sur son nouveau club et le niveau du championnat, mais surtout de se confier sur son adaptation à un nouvel environnement. Morceaux choisis.
Sa venue à Amiens
« J’ai toujours voulu jouer dans un autre pays. J’ai demandé à mon agent de voir les opportunités qu’il y avait. Et lorsque John (Williams, ndlr : directeur sportif) m’a appelé pour me demander de venir ici, j’ai pris le premier train pour le rencontrer. Je suis tout de suite tombé sous le charme, la ville est formidable, le stade et les installations sont également excellents. J’ai simplement senti que ce club pouvait devenir ma maison pour les prochaines années. A l’instant où je suis arrivé ici, c’est exactement ce que j’ai ressenti. »
Son avis sur la Ligue 2
« Je m’attendais à ce que le niveau soit très élevé et c’est le cas. C’est physiquement plus exigeant en Angleterre et les arbitres sifflent moins là-bas. Je pense que c’est probablement un peu plus rapide. En France, on conserve de l’énergie pour certains moments du match plutôt que d’attaquer constamment et de presser, presser, presser. Et enfin en France, nous sommes plus lents techniquement avec le ballon. Maintenant, les joueurs sont fantastiques avec beaucoup de qualités. Et je pense qu’avec les joueurs et l’équipe nous avons en ce moment, nous pouvons aller loin. »
Sa vie en dehors des terrains
« C’est bien d’être simplement ailleurs qu’en Angleterre et d’expérimenter quelque chose de nouveau. Nous ne sommes pas très loin de l’Angleterre donc je peux rentrer chez moi quand j’en ai envie. Ce n’est pas loin de chez moi, c’est parfait. En 3h30 de voiture, je peux être à la maison. Tout est simple. C’était une évidence pour moi. Ici, je peux emmener mes enfants au zoo et ils ne me disent pas ‘viens papa’ alors que des gens demandent des photos ou des autographes. Je peux entrer dans une boulangerie et acheter un pain au chocolat sans que personne ne me dise ‘Comment s’est passé le match? Puis-je avoir une photo’. J’ai l’impression d’être normal. Je voulais juste sortir et être libre, être moi. »
Source : Ligue 2 et Daily Mail
Amiens n’est juste pas une ville de football ! Il suffit de voir le peu d’ambiance à la Licorne ( sauf à la fin des matches gagnés !) et le peu de soutien dans les moments difficiles avec un petit Kop qui fait de son mieux cependant.