A la veille d’un match crucial contre Guingamp, qui peut acter le maintien en Ligue 1 de l’Amiens SC, Alexis Blin s’est montré pour le moins concentré et serein en conférence de presse, ce vendredi.
Dans quel état d’esprit êtes-vous avant ce match contre Guingamp ?
On a hâte. Après le match à Monaco, on n’a qu’une hâte, c’est de disputer le prochain. On prend avec sérieux les entraînements mais ce que l’on a envie de faire, c’est en découdre. On a attendu cela toute la semaine, on s’en approche et on va aborder le match comme on peut le faire d’habitude, avec beaucoup d’envie et en sachant que c’est la dernière des finales qui nous reste.
Il n’y a donc pas le moindre trac ?
Il y a de l’adrénaline. On est sportif de haut niveau pour ces moment-là aussi. On n’est pas dos au mur parce qu’il y a une équipe qui se doit de gagner pour nous passer devant derrière nous. On est conscient de l’attente qu’il y a autour de ce match mais ce n’est pas pour autant que l’on panique. On reste serein, soudé, et on va essayer de faire le maximum pour l’emporter demain.
Demain, c’est le jour-J. On a deux points d’avance et il faut l’emporter pour se maintenir. On est préparé à cela depuis longtemps.
Avez-vous ressenti l’attente tout au long de cette semaine ?
Il y a de l’attente pour tout le monde, et nous aussi y compris. On est dans l’attente de se maintenir, cela fait des semaines que l’on a envie de se maintenir, que l’on fait des choses pour y parvenir. On a fait une série où on a eu sept matches sans défaite et c’était parce qu’on était une équipe solide, une équipe qui ne voulait rien lâcher. Certes, on ne prenait pas assez de points sur cette période, on a fait beaucoup de matches nuls, mais cela montrait quand même notre état d’esprit. L’attente est là depuis plusieurs mois déjà. On sait quel est notre objectif, à savoir le maintien. Début janvier, si on m’avait dit que l’on aurait deux points d’avance et que l’on jouerait Guingamp pour sauver notre peau en Ligue 1, je pense que l’on aurait tous signé pour ça. On était dans une situation délicate à cette période. Demain (ndlr : vendredi), c’est le jour-J. On a deux points d’avance et il faut l’emporter pour se maintenir. On est préparé à cela depuis longtemps.
Le problème est que vous ne marquer pas depuis plusieurs matches. Comment remédier à cela ?
Ce n’est pas à la 38ème journée que l’on va tout changer. Depuis début janvier, on sait que l’on s’appuie au moins sur une attaque à deux grâce à laquelle on arrive à poser des problèmes aux adversaires, à peser devant. Certes, ces dernières semaines, c’est un petit peu plus compliqué, depuis le match contre Saint-Etienne, qui a été marquant pour nous parce qu’on se fait rejoindre dans les derniers instants, on a moins marqué de but. Ce n’est pas pour autant que l’on perd confiance. Je sais que l’on a beaucoup de qualités en attaque, que l’on est capable de faire de bonnes choses, et j’ai une totale confiance en mes coéquipiers. Je sais que demain, on va réussir à atteindre notre objectif.
Il faut donc rester audacieux, ne pas avoir peur…
Il ne faut pas se brider. C’est plus facile à dire qu’à faire, mais dans notre situation, c’est moins facile de se lâcher dans ces moments-là, mais je pense qu’il ne faudra pas calculer demain, il faudra faire le match que l’on attend de nous. Quoi qu’il en soit, donner le meilleur de nous et je pense qu’on sera récompensé.
Propos recueillis par Romain PECHON
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