Ahmed Kantari (VAFC) : « Celui qui se relâche, je lui coupe la tête ! »

Ahmed Kantari VAFC

Quatre jours après la belle victoire au Havre, le VAFC retourne déjà au front avec la réception de Grenoble, vendredi pour le compte de la 37ème journée de Ligue 2. Conscient de la difficulté d’enchaîner dans un laps de temps aussi court, Ahmed Kantari assure avoir tout mis en œuvre pour que ses joueurs récupèrent bien et surtout qu’ils basculent tout de suite sur le nouvel objectif à remplir : gagner à nouveau pour se rapprocher du maintien. Entretien.

Ahmed, avez-vous le sentiment que vos joueurs ont suffisamment récupéré pour affronter Grenoble dans de bonnes dispositions ? 

On a mis en place un protocole de récupération assez précis, en essayant de laisser la moindre chose au hasard. On sait que le match à venir va se jouer sur des détails, on sait que ce sera compliqué. Tout le monde en est conscient, que ce soit les joueurs ou le staff. Il faut aussi que l’environnement en soit conscient, car ce détail peut aussi venir de l’environnement.

Avez-vous eu le temps de savourer un peu cette victoire ?

Je pense que les joueurs ont savouré toute la soirée, tout le retour en bus. On a senti de la joie sur le chemin du retour. Par contre, ils étaient reconcentrés dès le lendemain. Ils savent qu’on n’est pas au bout du chemin, même si c’est bien d’avoir pris les points et d’avoir son destin en mains.

Comment faire pour reproduire la prestation de lundi, sans craindre un relâchement même inconscient ?

Celui qui se relâche, je lui coupe la tête ! On n’est pas dans une situation qui peut permettre à l’un d’entre nous de se relâcher, c’est juste inimaginable. On va tout faire pour remettre le même contenu, d’un point de vue tactique, technique et athlétique. Dans l’investissement, il faudra également être au rendez-vous. On joue la survie du club et le relâchement n’est juste pas possible.

Abordez-vous ce match en vous disant qu’une victoire serait synonyme de maintien ? 

Il y a des scénarios où même en gagnant on n’est pas encore maintenu. Je reste donc sur l’idée que ça va se jouer à la dernière minute de la dernière journée. Je pense que c’est cet état d’esprit qu’il faut avoir. On regarde nos concurrents directs et ils vont aussi faire des résultats, gagner des matches. On se doit donc de faire un résultat, mais ce ne sera pas forcément suffisant pour autant demain (vendredi) soir.

Ressentez-vous un peu d’excitation à l’approche de ces matches couperets ? 

Il ne faut pas qu’il y ait de la peur. La peur n’est pas un bon sentiment, ça ne peut qu’inhiber. Par contre, qu’on ressente une pression positive, oui. Que ce soit excitant, oui. J’ai juste envie de dire aux jeunes joueurs que c’est le match le plus important de leur carrière qui arrive. Ce n’est pas pour leur mettre de la pression. C’est même le contraire, on fait ce métier pour vivre ce genre de match, avec cet enjeu. C’est à eux de mettre ce qu’il faut dans la préparation du match pour pouvoir gérer cette pression. Ensuite, il faut être acteur du match.

Propos recueillis par Clément ROSSI

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