Invité à s’exprimer sur le conflit existant entre la Ligue de football professionnel (LFP) et Mediapro au sujet du non-paiement des droits TV pour la diffusion de la Ligue 1 et de la Ligue 2, Jean-Michel Blanquer a indiqué que l’Etat n’avait pas nature à intervenir dans ce genre de dossier. Explications.
Le football français doit assumer ses erreurs
Alors qu’une issue est rapidement espérée dans le conflit opposant le football français à Mediapro, son principal financeur et diffuseur depuis le début de saison – qui a décidé de geler ses versements au titre des droits TV depuis le mois d’octobre, le ministre des Sports a tenu un discours de fermeté à l’encontre des dirigeants du football français au micro de BFM TV : « Nous n’avons pas vocation à couvrir des risques inconsidérés dans cette affaire Mediapro. Il y a des choses qui se sont passées et qui ne sont pas bonnes, qui relèvent du risque pris par des acteurs privés, et du risque excessif, et cela doit être souligné car cela ne doit jamais se reproduire. »
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Si le rôle de l’Etat n’est pas de jouer au pompier de service, Jean-Michel Blanquer demeure néanmoins attentif à l’évolution de la situation, sachant que de nombreux clubs pourraient se retrouver en grande difficulté financière si le conflit était amené à s’enliser durant de longues semaines. « On ne peut pas dans la vie des affaires prendre des risques de ce type et puis appeler l’État comme un pompier avec l’argent public pour en quelque sorte couvrir les risques, ce serait entre guillemets trop facile, martèle-t-il. Après, bien entendu, en tant que ministre des Sports, je suis très attentif à la vie des clubs. »
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