Arrivé dans les toutes dernières heures du mercato hivernal, Adrian Grbic est heureux à l’idée de jouer avec le VAFC pour le reste de la saison. L’attaquant autrichien revient également sur les joueurs qu’il connaît déjà dans l’effectif. Entretien.
Pourquoi êtes-vous venu au VAFC durant ce mercato d’hiver ?
Je suis venu à Valenciennes parce que mon histoire est très difficile. J’ai vécu des moments difficiles à Lorient. Je n’ai pas joué depuis longtemps, et le plus important pour moi était de jouer sur cette deuxième partie de saison. J’ai beaucoup parlé avec le coach et le directeur sportif sur le plan qu’ils avaient pour moi. Pour moi, le plus important était vraiment de pouvoir avoir du temps de jeu et ils m’ont assuré que ce serait le cas en venant à Valenciennes. Quand vous n’avez pas joué depuis longtemps, vous voulez simplement jouer. Je pense que Valenciennes est un très bon point de chute pour moi, pour retrouver du temps de jeu, marquer des buts, pour aider l’équipe. C’est pour toutes ces raisons que je suis venu à Valenciennes.
Que s’est-il passé à Lorient, car quand on regard en arrière à Clermont tu marquais beaucoup de buts ? Pourquoi cela s’est-il si mal passé à Lorient ?
Pour être honnête, beaucoup de gens se posent cette question mais je préfère ne pas y répondre. Je peux parler de beaucoup de choses mais je ne préfère pas parler de ça. Si je dis quelque chose, je vais m’attirer des ennuis ou quelque chose comme ça. Ce n’était pas agréable mais le football est parfois comme ça. Quel était le problème ? Pour être honnête, je ne sais pas. Je ne peux pas vous dire ce qui s’est passé, parce que je n’ai pas été blessé, je m’entraînais. Bien sûr, il y a eu la concurrence avec Moffi, qui a très bien commencé la saison, qui a mis beaucoup de buts. L’équipe a aussi très bien commencé la saison. Donc, le coach n’allait pas changer son équipe. J’ai donc accepté la situation parce que je suis professionnel mais il fallait que je parte.
Avez-vous perdu confiance en vous ?
Je ne dirais pas que j’ai perdu confiance. Pendant les matches de préparations j’ai marqué beaucoup de buts, aussi en Coupe de France. Pour un attaquant, quand tu ne joues pas longtemps, tout le monde va te demander si tu as perdu confiance. Pour moi ce n’est pas de la confiance, c’est le temps de jeu. Si je joue régulièrement, je vais marquer encore plus et aider l’équipe. C’est difficile de ne pas jouer, tout le monde a envie de jouer.
Quels sont vos objectifs personnels et collectifs à Valenciennes ?
Pour l’équipe, faire gagner l’équipe à nouveau. En plus Valenciennes avait fait un très bon début de saison. Et depuis quelques matches il faut gagner. Et mes objectifs sont de marquer des buts, faire des passes décisives, aider l’équipe.
C’était important pour vous de retrouver un joueur comme Jason Berthomier ?
Oui bien sûr. J’ai joué avec lui à Clermont. La connexion était très bonne entre nous. Je sais où il joue, il sait où je joue.
Vous avez conscience d’être très attendu ?
Je sais que le club attendait un attaquant, les derniers matches ont été difficiles. Mais je sais que l’équipe et le staff attendent beaucoup de moi. Je pense qu’il suffit d’un seul match pour avoir le déclic. Donc si on gagne demain on peut lancer une série. Je peux pourquoi pas être ce déclic.
Quelles sont vos plus grandes qualités ?
Ma plus grande qualité est mon pied droit, ma frappe de balle. Je m’entraîne depuis longtemps et quand j’étais avec Clermont j’ai beaucoup marqué d’en dehors de la surface, sur coup franc,… Après j’aime jouer avec la balle, j’aime bien combiner avec mes coéquipiers et avec Jason (Berthomier) ça va être très bien.
C’était important pour vous de rester dans un championnat français ?
Oui car pour un prêt de six mois je préférais rester en France. Je connais la Ligue 2 grâce à mon expérience avec Clermont.
Propos recueillis par Clément ROSSI avec Romain PECHON