Opposé à l’Algérie dans le choc de la première place du groupe E, le Burkina Faso s’est incliné (0-1), ce dimanche soir. Mais il ne pourra pas en vouloir à Hervé Koffi, seulement battu sur penalty et encore déterminant pour maintenir les siens dans le match.
Hervé Koffi a tout tenté, en vain
S’il n’a toujours pas réussi le moindre clean-sheet à la CAN, Hervé Koffi s’inscrit toutefois dans la lignée de sa première partie de saison exceptionnelle à Angers, où il est prêté par le RC Lens. Après une première victoire renversante face à la Guinée équatoriale (2-1) où il n’avait pas su, il est vrai, se montrer décisif sur la seule frappe cadrée concédée, le portier scoïste a clairement rappelé face à l’Algérie pourquoi il était le meilleur gardien du Big 5 européen sur le plan statistique cette saison.
Avec quatre arrêts et 0,62 but évité (1,62 xG cadré – 1 but encaissé), le gardien de 29 ans ne s’est incliné que sur penalty face à Riyad Mahrez, meilleur buteur de la compétition et auteur d’un contrepied parfait (0-1, 23′). Pour le reste, le Burkinabè maintenait les Étalons dans le match en s’interposant face à Mohamed Amoura (45+5′), en remportant son face-à-face avec Ibrahim Maza (69′) ou encore en restant vigilant au premier poteau (77′). Pas de quoi atténuer sa « déception » au micro de Canal+ Sport Afrique.
Lire aussi : RC Lens : Udol, Risser, Sarr, qui sont les cadres de Pierre Sage ?
« Je crois qu’on était bien dans le jeu. On était venus ici pour la victoire, poursuivait-il. Mais ils ont bien joué aussi et ont bien géré le match. Ça fait partie du foot. La déception est tout à fait normale. Nous sommes des professionnels, il reste encore un match à jouer (dans la phase de groupes). Si on veut ramener cette Coupe d’Afrique au Burkina, il va falloir qu’on oublie très vite ce match et qu’on se remette dedans pour le dernier match à venir qui sera très, très important. » Et pour cause, la qualification directe pour les huitièmes de finale sera en jeu face au Soudan, aussi à trois points dans le groupe E.
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport
