Outre le fait d’être parmi les équipes disposant des remplaçants les plus décisifs depuis le début de saison, le LOSC est aussi (et surtout) la formation en Europe qui remporte le plus haut pourcentage de duels aériens. Et au-delà des aspects athlétiques, c’est surtout une question d’état d’esprit selon Bruno Genesio.
Une dynamique collective
Avec plusieurs joueurs de son effectif autour du mètre quatre-vingt-dix et surtout une majorité d’éléments dépassant le mètre quatre-vingt, le LOSC dispose d’un effectif ne manquant pas de taille. Et pourtant, cela ne représente pas un critère de sélection particulier pour Bruno Genesio, qui donne également son explication sur la force de son équipe dans le domaine aérien.
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« On ne ciblait pas forcément les recrues sur un critère athlétique. Même si, sur le poste d’attaquant, j’avais émis le souhait d’avoir un attaquant un peu différent, avec une stature athlétique plus importante, plus un joueur de fixation et de surface. Je pense qu’il y a deux façons de voir les choses. La première est liée aux profils des joueurs. Il y au moins quatre joueurs qui sont très performants dans le jeu aérien : Olivier (Giroud), Benji (Benjamin André), Chancel (Mbemba), Alex (Alexsandro) et Aissa (Mandi). Je pense que ça peut expliquer ces statistiques. Je pense que c’est aussi lié à l’état d’esprit. Il y a la taille, la stature, mais le jeu aérien demande de l’engagement et du courage. Je trouve qu’on a une équipe engagée et courageuse. L’association de ces deux qualités fait qu’on a de bonnes statistiques dans ce domaine-là. »
Ayyoub Bouaddi, le symbole
S’il n’y a pas forcément beaucoup de travail spécifique à l’entraînement, cela n’a pas empêché certaines individualités de progresser. A commencer par Ayyoub Bouaddi, qui fait partie des Lillois qui se distinguent dans ce domaine depuis le début de saison.
« Ayyoub a beaucoup travaillé, il a pris beaucoup de masse musculaire. Dans le domaine aérien, il commence à lui aussi gagner quelques ballons, sachant qu’il a une stature, une taille. On a aussi vu sur le retour qu’il a fait contre Mathis Abline à Nantes, il a aussi gagné. Je ne suis pas certain qu’il aurait gagné ce genre de duel l’an dernier. Je ne suis pas du tout surpris par son évolution, parce qu’il a du talent, beaucoup de qualités. C’est aussi quelqu’un qui a un cerveau qui imprime très vite et qui met en application ce qu’on lui dit, qui fait même plus qu’on lui dit. C’est donc normal qu’il prenne une dimension plus importante. »
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
