Avec des hommes de couloir en grande forme, le LOSC a facilement disposé du FC Metz (6-1), ce dimanche. De 5 à 7, découvrez nos notes de cette rencontre comptant pour la neuvième journée de Ligue 1.
L’homme du match
Englué dans une dynamique récente qui mettait davantage ses lacunes dans l’efficacité que ses exceptionnelles capacités dans la percussion, Matias Fernandez-Pardo (7) a retrouvé tout son pouvoir de nuisance offensif face à Metz. Dans son style caractéristique, en provoquant en un-contre-un et en faisant parler sa vitesse de pointe, l’ailier du LOSC a été passeur décisif pour faire sauter le verrou une première fois avec Hamza Igamane (1-0, 24′), avant de servir dans des conditions similaires Félix Correia (3-0, 53′). Autrement dit, un match plein et une efficacité retrouvée dans le dernier tiers.
Les satisfactions
De retour dans le onze de départ après une pige sur le banc face au PAOK, Hakon Haraldsson (7) a justifié la confiance de son coach. Toujours actif avec et sans ballon, l’Islandais s’est lui aussi montré doublement décisif. « Simplement » buteur, Romain Perraud (7) a également participé à la fête. Assez tranquille sur le plan défensif, l’ancien Niçois a constamment apporté le surnombre dans le couloir, combinant de plus en plus efficacement avec Matías Fernandez-Pardo. Un nouveau match où son volume de courses et de jeu a fait merveille.
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Il n’avait encore jamais trouvé le chemin des filets avec le LOSC, alors plutôt deux fois qu’une. Double buteur – puis passeur décisif d’un super centre pour André (5-0, 82′), Félix Correia (7) a enfin débloqué son compteur après avoir délivré trois passes décisives. D’abord en étant à l’interception d’une relance manquée par Pape Sy et en lobant parfaitement le portier sénégalais (2-0, 34′), puis en se situant bien pour être à la réception de ce centre en retrait (3-0, 53′). Le tout conjugué à une activité sans ballon toujours au rendez-vous et une qualité de centre bienvenue pour mettre en danger le FC Metz.

Si certains peuvent parfois manquer de motivation à l’idée d’affronter la lanterne rouge du championnat, Benjamin André (7) est toujours là pour montrer la voie à suivre. S’il a souffert dans le domaine aérien, une fois n’est pas coutume, le capitaine des Dogues n’en a pas moins été intraitable dans le coeur du jeu, avec notamment 9 ballons récupérés. Un cran plus haut après l’entrée en jeu de Nabil Bentaleb, il a été ponctué son gros match par un beau but de la tête à la réception d’un bon centre de Félix Correia (82′).
Ils ont soufflé le chaud et le froid
S’ils n’ont pas été foncièrement décevants, Thomas Meunier (5), Ayyoub Bouaddi (5) et Ngal’ayel Mukau (5) ont été quelque peu moins inspirés que leurs coéquipiers. Le latéral belge, qui a eu une activité correcte offensivement, a parfois souffert face à Giorgi Tsitaishvli (49′, 69′). Au milieu, Bouaddi a concédé un jaune « orangé », selon l’expression employée par son coach, après une semelle appuyé et a eu une influence relativement limitée en première période, avant de céder sa place à Mukau, pas beaucoup plus en vue sans être à pointé du doigt.
Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq, avec Romain PECHON
Les notes de LOSC – FC Metz :
Özer (6), Meunier (5), Mbemba (6), Mandi (6), Perraud (7), André (7), Bouaddi (5) puis Mukau (5), Correia (7), Haraldsson (7), Fernandez-Pardo (7), Igamane (6)
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
