Très critique à l’égard de Florian Thauvin ces derniers jours, Walid Acherchour a senti la nécessité de s’expliquer dans l’émission Génération After, mercredi soir. Entre début de mea culpa et nouveau tacle, le consultant n’a pas vraiment su sur quel pied danser.
Florian Thauvin, une légitimité très discutée
« Considérer qu’il n’est pas légitime parce qu’il n’a pas été là depuis six ans, qu’il est parti au Mexique, c’est se tromper. » Interpellé par Kévin Diaz, son habituel comparse de l’émission Génération After sur RMC, Walid Acherchour a reconnu qu’il a peut-être été trop loin avec Florian Thauvin. « Je n’aurais pas dû dire cette phrase-là sur Olise. En plus, apparemment, elle l’a touché, ou elle a pu faire du mal. Cela a pu être perçu comme un manque de respect envers Florian Thauvin et ce n’était pas mon idée. » Passé ce préambule aux allures de mea culpa, l’intéressé a tenu à clarifier sa position au sujet du numéro 10 du RC Lens.
A lire aussi >> « On ne peut pas simplement se réjouir de son retour ? » Eric Di Meco ne comprend pas les débats autour de Florian Thauvin
« Ce que je voulais juste expliquer, c’est que j’étais surpris qu’après 6 ans d’arrêt en équipe de France, que Thauvin arrive comme ça à la mi-temps et s’exprime de cette manière. J’étais gêné, surtout par rapport à comment les joueurs ont réagi autour. J’ai dit que l’équipe de France avait changé, qu’il y avait une nouvelle génération. Pourquoi je prends Olise ? J’ai pas pris un joueur français, qui a un cursus français. J’ai pris un mec qui a été à Reading, à QPR, qui a vu Thauvin être aux Tigres, à l’Udinese ou à Lens pendant 6 ans. Pour moi, Thauvin, il devait attendre un petit plus pour être ce leader, surtout qu’il était 7e remplaçant.»

Sa rentrée déterminante et fracassante m’a fait fermer ma bouche sur sa légitimité à être sélectionné.
Walid Acherchour à propos de Florian Thauvin
« Par contre, là où je fais mon mea culpa, c’est que j’ai parlé avec beaucoup de joueurs qui m’ont dit que l’importance, le standing dans un vestiaire, ne faisait pas une vérité absolue sur le fait d’être leader ou pas leader. Si on me parle de Mandanda, qui ne jouait pas, qui était deuxième gardien, mais qui était un leader. Il avait participé à la construction du groupe. Thauvin, il doit faire ça après l’Azerbaïdjan, quand il a marqué. Je préfère les actes aux paroles. Sa rentrée déterminante et fracassante m’a fait fermer ma bouche sur sa légitimité à être sélectionné. C’était un débat de 10 minutes, un dimanche soir, et ça a pris des proportions… » Peut-être à la hauteur du mépris affiché pour Florian Thauvin…
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport